• Couverture Kushiel, tome 3 : L'Avatar

     

    Résumé:

    La marque de Kushiel dans l'oeil de Phèdre nô Delaunay fait d'elle une élue, et lui vaut d'éprouver à jamais le plaisir dans la souffrance. Sur son chemin semé de dangers, elle peut compter sur le moine guerrier Joscelin. Bien que la nature de Phèdre soit une source perpétuelle de tourments pour eux deux, Joscelin lui demeure indéfectiblement fidèle. Jamais il n'a trahi son serment: protéger et servir. Mais le destin lui réserve une ultime épreuve. En effet, Phèdre n'a jamais oublié Hyacinthe, son ami d'enfance et, depuis dix ans, elle cherche en vain la clé qui le libérerait de son asservissement éternel. Car Hyacinthe a conclu un pacte avec les dieux pour se sacrifier à la place de son amie et sauver sa patrie. Aussi Phèdre saisit-elle la dernière chance qui lui est donnée de le sauver. Cette quête la conduira au bout du monde, par-delà des royaumes où règne la folie, à la merci de seigneurs de guerre déments et cruels, et face à un pouvoir si immense et terrifiant que personne n'ose en prononcer le nom...

     

    Mon avis:

    Tigrouloup (chronique) m'accompagne depuis le tome 2 sur cette merveilleuse trilogie!! Un gros gros merci à elle, surtout avec ce 3ème tome qu'on a lu sur une durée très... longue. Grâce à elle, j'ai réussi à trouver le temps de me mettre à Phèdre, Joscelin et tous les autres. Et c'était du gros gros plaisir.

    L'écriture est toujours magnifique. C'est pour moi un des gros points forts de Jacqueline Carey. Avec Jaworski et Peru, c'est l'une de mes 3 plumes préférées en fantasy. Avec elle, aucun problème pour se représenter une émotion, un paysage, une personne. L'immersion dans l'univers est nettement plus facile.

    Les personnages... celui qui me déroute le plus reste Joscelin, qui a cette facilité déconcertante à m’exaspérer... tout en restant l'un de mes préférés, quoiqu'il fasse et dise. Et pourtant, dans ce 3ème tome, j'ai vraiment eu mal pour lui. Il endure ici tellement et avec un amour et une obstination à nul autre pareil. Il a beaucoup de mérite.

    Phèdre va aussi au bout du bout. Il y a eu de la noirceur, dans les deux précèdents tomes, oui. Mais rien à voir avec ce qu'elle rencontre ici, dans le royaume des morts et qui vit encore... Phèdre qui ne peut résister à l'appel de sa plus grande faiblesse et qui va lui faire rencontrer un être incroyable: Imriel.

    Imriel, un petit garçon et déjà un homme. Blessé plus qu'il ne devrait être possible à cet âge, ayant vu, enduré et entendu des choses qu'il n'aurait jamais dû. Je l'ai trouvé crédible face à son passé et probable avenir. Il m'a touché, avec son côté sauvage et la seconde d'après, sa fragilité. Il le montrera souvent; le courage et la force ne lui manquent pas. Cependant, il reste un petit garçon, hanté par des cauchemars, poursuivi par des ennemis, au passé familial tellement lourd à porter. Heureusement pour lui, sa route croisera celle de Phèdre et Joscelin.

    On voyage beaucoup, une fois de plus. Dans des contrées évoquées, mais encore jamais visitées. Je me régale de ces paysages que Jacqueline Carey arrive si bien à décrire. Parfois, ou même souvent, je m'y croyais. 
    Un autre point fort rencontré dans ce tome: on reste loin des intrigues de la cour. On était en plein dedans dans le tome 1, un peu moins dans le tome 2, et là, on voyage tellement, et à la poursuite de réponses qui sont bien loin des problèmes rencontrés à la cour que les complots n'y ont pas leur place. Et même si ces intrigues politiques m'ont énormément plu, c'est aussi agréable de voir autre chose. 

    Alors oui bien sûr, il y a des moments plus palpitants que d'autres. J'ai trouvé, comme souvent dans cette trilogie, que l'histoire met vraiment un moment à démarrer, mais cela fait partie du charme de Jacqueline Carey. L'univers, tout est si complet et travaillé, qu'il faut bien sûr plus que quelques pages pour poser tous les éléments nécessaires à une histoire prenante et qui possède une dimension importante.

    Le point faible pour moi est que l'auteure a essayé de mener deux fils rouges en même temps et je n'ai pas adhéré à la manière que ces deux histoires se chevauchaient. C'était un peu ''trop'', trop facile finalement de voir comment elles se complétaient, et trop car si importante l'une est l'autre qu'ensemble, je n'y trouvais plus mon compte, finalement.

    Alors voilà, en résumé, j'ai adoré, je me suis régalée avec une fantasy extra,qui m'a fait passer de si bons moments! Imriel, qui possède à son tour 3 tomes, continuera sans aucun doute à me faire passer d'autres moments d'exception!

     

     

    http://img4.hostingpics.net/pics/680899BeFunkybefunkyartworkjpg.jpg

    http://i58.tinypic.com/2djnuat.jpg

     

     


    3 commentaires
  •  

    Résumé:

    Été 1950. Le paisible manoir de Buckshaw est agité par de surprenants événements. Un oiseau mort, timbre collé au bec, est retrouvé devant la porte de la cuisine, un cadavre fait son apparition au beau milieu d’un plant de concombres, et le maître de la famille, le colonel de Luce, n’est plus lui-même. Le plus mystérieux ? Quelqu’un a subtilisé un morceau de l’écœurante tarte à la crème de Mme Mullet. 
    Avec son œil affuté et son laboratoire de chimie, c’est Flavia, l’une des trois filles de Luce, qui va mener l’enquête dans le passé tourmenté de son père.

     

    Mon avis:

     

    J'ai lu ce livre dans le cadre du 14ème: Livra'deux pour pal'Addict avec Stellade

    https://i0.wp.com/img19.imageshack.us/img19/7835/challenge3.png

     

    J'avais acheté ce livre tant pour le titre que pour la couverture, qui m'intriguaient énormément. Aimant le policier, cette maison d'édition, je me suis laissée aller.

    Et pourtant, comme pour bien d'autres, ce livre prenait la poussière sur mon étagère. Mais Stellade a eu la bonne idée de me le proposer pour ce petit challenge.

    Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de peine à entrer dans l'histoire. Le personnage de Flavia ne me semblait pas crédible. Alors oui, elle est surdouée, le tout à la sauce anglaise (dont je suis habituellement fan), mais là, j'avoue que je n'ai pas de suite adhérer. C'était un peu ''trop''. Quand on ajoute à ceci des théories sur la chimie qui m'ennuyaient un peu, ce n'était pas gagné.

    Et pourtant, le charme britannique m'a finalement conquis et l'intrigue me perturbait de plus en plus. J'ai trouvé intéressant que tout se base sur des timbres, un thème peut-être pas si souvent vu dans les policers. Je me suis laissée porter par l'histoire, sans essayer de me poser trop de questions tant le coupable finale était évident.

    J'en suis sortie avec le sentiment d'avoir passer un moment de détente, mais en faisant la chronique, je me rends compte avoir de la peine à mettre en avant ce qui m'a plu dans ce livre... Ce n'est pas toujours facile de mettre les sentiments de lecture en mot. Car d'une certaine manière, Flavia a su me toucher. L'écriture de l'auteur était facile à lire, l'intrigue se déroulait d'elle-même, c'était, au final, un livre qui se lisait tout seul.

    J'espère ne pas avoir été trop brouillon avec ce petit avis.

    Dans tous les cas, je remercie Stellade d'avoir choisi ce livre. J'étais curieuse de lire ce livre, c'est maintenant chose faite! Et un livre de moins dans ma pal!

     

     

     

     

     


    votre commentaire