• A quoi jouent les hommes - Christophe Donner - Grasset

    Couverture A quoi jouent les hommes



    Résumé:


    Le jeu hante la vie des hommes depuis la nuit des temps. Il y a ceux qui parient, ceux qui font parier les autres, sans qu'on puisse savoir lesquels perdent le plus, lesquels sont les plus fous, et à quoi ils jouent, en vérité. Pour tenter de répondre à ce mystère, Christophe Donner plonge au coeur du XIXième siècle, à la naissance de la société de loisir, lorsque l'ancestrale passion du jeu s'empare des courses hippiques. Surgissent deux hommes d'affaires de génie, Joseph Oller et Albert Chauvin, qui se livrent une bataille sans merci en amassant une immense fortune. Dans cette fresque post balzacienne, on croise quelques grandes figures de l'époque, Lord Seymour et Eugène Sue, Henri Rochefort et les frères Rotschild, mais aussi la Goulue, Toulouse Lautrec, Emile Zola, jusqu'à Marcel Boussac et Monsieur X. Voici le grand roman sur le jeu, un jeu qui aura résisté aux guerres, aux révolutions et aux modes, que l'on peut voir comme un vice, un délire, un plaisir ou un art, mais qui s'est imposé comme une passion française.

     

    Mon avis: voici un livre qui sortira en août pour la rentrée littéraire Grasset. J'ai eu la possibilité de le lire avant sa parution et me réjouissait de le découvrir. Le résumé me donnait envie en tout cas.

    J'en sors malheureusement mitigée; j'y ai trouvé du bon et du moins bon.

    Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est l'écriture. Elle est très agréable, entraînante. Les mots défilent sans en avoir l'air. Je n'ai pas été heurtée par des phrases mal tournées ou tout simplement incompréhensibles. Cette très belle écriture me donne envie de découvrir d'autres livres de l'auteur, car je m'y suis bien sentie.

    Un autre point fort a été la narration même. Même si je n'ai pas trouvé le récit haletant, j'étais intriguée par la suite. Ces hommes pris soit par la folie du jeu, soit par celle de l'argent se permettaient tous les coups. Oui, tout était permis pour asseoir sa toute puissance, pour s'enrichir et faire disparaître ses adversaires du devant de la scène. Les années passent, certains protagonistes changent mais au fond, l'Homme reste le même. Peut-être devrais-je dire: le jeu reste le même.

    Toutes ces manigances ont tout de même  finit par m'agacer quelque peu. Au bout d'un moment, de voir tous les personnages courri après l'argent et le pouvoir m'a un peu... ennuyée non mais en tout cas lassée.

    Joseph Oller, celui qui, le 1er, a lancé les paris mutuels, n'est pas en reste dans cette course. Nous suivons sa vie, ainsi que celle de quelques autres, durant tout le roman. On peut suivre sa fulgurante ascension sociale, son enrichissement, ses inventions. Tout est dit, ou presque. En effet, la fin du roman se finit un peu en queue de poisson. Dommage.

    Toutefois, ce qui m'a le plus dérangé, c'est le contexte historique lui-même. En effet, les évènements historiques sont balayés ou, quand l'auteur en parle, tournent exclusivement autour des courses ou du PMU. J'avoue qu'avec les polars historiques que je lis ainsi que le dossier que j'ai dû faire sur le sujet m'ont plutôt habitutés à un contexte global. Là, tout tourne autour des chevaux, des courses ou du PMU. C'est sûrement une volonté de l'auteur mais personnellement, cela m'a dérangé. Quand une histoire se déroule dans le passé, j'ai aussi besoin de saisir les mentalités de l'époque, leur façons de se comporter, leurs habitudes... Hors, rien de tout ceci dans ce roman. Peut-être ne suis-je pas une lectrice adéquate pour ce genre de récit.

    En somme, un contexte historique qui fait défaut, une histoire peut-être un peu trop répétitive mais qui reste néanmoins captivante et très bien écrite!

     

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