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    Résumé: Du rififi en Albion ! Les aventures du clerc de justice Hugh Corbett se déroulent dans l'Angleterre de la fin du XIIIe siècle, sous le règne du roi Edouard Ier.
    Le décor est planté pour découvrir l'une des séries historico-policières les plus ébouriffantes de la littérature. Détective émérite, Hugh se voit confier les missions les plus délicates. Moitié James Bond, moitié commissaire Maigret, Corbett et son fidèle second Ranulf affrontent aussi bien les rues sordides et humides de Londres que la traîtrise des cours royales d'Europe.

     

    Mon avis: Découverte de Paul C. Doherty et de ses héros Hugh Corbett et Ranulf.

    J'ai eu assez de peine à rentrer dans l'histoire. Je trouvais que l'histoire se marchait dessus et je m'ennuyais. Puis, après 50 pages, impossible de refermer le livre. Les éléments se sont enchaînés les uns aux autres, Hugh Corbett est devenu un personnage plus consistant et intéressant. Les lieux où se passaient les actions changeaient aussi. Bref, j'ai eu peur d'être déçue, au final, il n'en est rien.

    Le style de l'auteur est très agréable, fluide, sans descriptions éternelles et étouffantes. Il n'y a qu'à se laisser aller.

    J'ai beaucoup aimé Hugh Corbett, qui est très humain et non un super-héros du XIIIème siècle. Il a peur, s'enfuit en courant si besoin, sait se taire quand il faut au lieu de crier à tort et à travers, est malade aussi, fatigué ou susceptible, amoureux, s'ennuye. Bref, même si à la fin, ''le gentil'', c'est-à-dire Corbett gagne et trouve le traître, il ne donne pas l'impression durant tout le livre de maîtriser et de surclasser tout le monde.

    Ranulf est, dans ce tome-ci en tout cas, davantage présent pour nous empêcher de dire que Corbett est seul ou alors pour réconforter toutes les célibataires d'Europe. J'espère qu'il aura plus de consistance dans les prochains tomes!

    Enfin, l'histoire elle-même. Elle n'est pas très compliquée, on comprend tout, il n'y a pas de zone d'ombre. Toutefois, l'importance se situe plutôt dans la manière de la raconter et comment Corbett la vit. Hugh Corbett observe énormément autour de lui et joue sur les mots, le comportement pour parvenir à ses fins. En un mot, il est rusé. Il met beaucoup ses pensées par écrit, afin de les mettres en ordre et sait attendre, car rien ne sert de se presser et de tout faire basculer. Observation et attente. Cela peut donner une impression de longueur au récit, mais il n'en est rien. Je rappelle que le livre fait 200 pages. Il est dur de s'ennuyer, au bout du compte.

    Un certain nombre de tomes étant épuisé, il faut aller les chercher d'occasion! Allez-y, cela vaut la peine!


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    Résumé:

    Une abbaye bénédictine peut-elle décemment attirer les foules sans reliques consacrées ? Non, répond le prieur de Shrewsbury, en cet an de grâce 1138. Qu'à cela ne tienne, le pays de Galles voisin a des saints pour chaque jour de l'année, et même plus ! Sainte Winifred, bien négligée par ses voisins, apparaît alors à un jeune moine. Un signe du ciel. L'abbaye envoie donc une délégation au village gallois. Lequel n'entend pas se faire enlever sa sainte, comme le proclame haut et fort le seigneur du lieu... qui meurt le lendemain. Vengeance divine ou bien les hommes s'en sont-ils mêlés ?

    Justement, parmi les moines de Shrewsbury envoyés sur place se trouve frère Cadfael, habitué à enquêter sur des crimes.

     

    Mon avis: Trafic de reliques fait partie de la série d'Ellis Peters avec son célèbre moine: Frère Cadfael. Nous sommes au XIIème siècle. Frère Cadfael  a la cinquantaine et est entré relativement tard dans les ordres. Avant cela, il a énormément voyagé et a pu, de ce fait, voir beaucoup de choses et aquérir un certain savoir, tant des faits que de la nature humaine.

    Dans cette première enquête, nous avons affaire au pays de Galles et à la sainte Winifred. Un meurtre est commis, mais part qui?

    Afin de trouver la réponse, frère Cadfael, qui en passant est Gallois de naissance, regarde autour de lui. Il étudie les visages, les réactions des gens, ce qui l'entoure et joue sur sa connaissance de l'être humain pour trouver le meurtrier.

    J'ai trouvé Frère Cadfael très agréable. Il est en paix avec lui-même, a vécu et à présent, vit simplement. C'est quelqu'un qui possède un esprit ouvert et également très avisé. La preuve en est là, ce sera lui qui dira que le coupable pourrait tout aussi bien se trouver parmi les moines, car il y a autant de gens mauvais dans les ordres qu'au dehors.

    Le texte est dans l'ensemble facile à lire. Il n'y a ni difficulté à lire, ni difficulté à comprendre l'histoire.

    En somme, j'ai beaucoup apprécié ce que met en avant Ellis Peters: une forme de pensée de l'époque. Ce n'est pas un simple portrait des faits de l'époque, cela va plus loin.


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    Résumé: Le bien-être de Voltaire est menacé. On a retrouvé sa protectrice, la baronne de Fontaine-Martel, assassinée dans son lit, et pour l'heure aucun suspect. S'il ne veut pas se retrouver à la rue en ce froid février 1733 (ou pire, à la Bastille !), il lui faut faire preuve de ressources et retrouver le criminel avant que celui-ci n'aille s'en prendre à d'autres honnêtes gens, lui par exemple...

    Heureusement, de ressources, Voltaire n'en manque pas. Car il sera bientôt rejoint par Émilie du Châtelet ! Brillante femme de sciences, enceinte jusqu'au cou, elle va l'accompagner dans son enquête, résolvant plus d'une énigme. Mais leur mission n'est pas sans dangers : il leur faudra affronter de redoutables héritières en jupons, des abbés benêts, des airs de flûte assassins, des codes mystérieux, et un lieutenant-général de police qui guette la première occasion d'embastillonner notre philosophe...
     
     
    Mon avis: Je m'en tiens à mon 1er avis. Je n'ai pas apprécié cet ouvrage...
     
    Voltaire est le héros principal, ce qui implique forcément le fait que, si on n'apprécie pas son personnage (au niveau de son comportement) il va être difficile d'apprécier l'histoire. Il m'a apparu comme étant un homme incompris de son époque, imbu de lui-même et de ses idées. En un mot, insupportable. Je connais un autre personnage de livre qui lui ressemble et que j'apprécie, mais là, la sauce n'a pas pris.
    De plus, j'ai l'impression que l'histoire est racontée avec la même légereté que Voltaire prend avec les événements. C'est difficile à décrire, car cela reste une impression.
     
    Je précise toutefois que Frédéric Lenormand possède une très belle écriture, fluide. Et que ses métaphores imagées m'ont plu d'une fois fait rire ou sourire. Son style m'a beaucoup plu!
     


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    Résumé:
                                                                                                                                     
    En juin 1642, une copie du traité d'alliance passé entre le marquis de Cinq-Mars et l'Espagne arrive mystérieusement sur le bureau du cardinal de Richelieu. Dans le Paris de Louis XIII certains s'interrogent sur le rôle qu'aurait pu jouer la marquise de Rambouillet, surnommée Arthénice, durant les trois conspirations de 1641 : celle du duc de Vendôme, celle du duc de Soissons et celle du marquis de Cinq-Mars.
    Le perspicace notaire Louis Fronsac, ami du poète Vincent Voiture et du commissaire-enquêteur Gaston de Tilly, recherche la vérité sur la mystérieuse chambre bleue d'Arthénice. Enquête pour laquelle il risque sa vie, mais heureusement il est protégé par Giulio Mozarini...
     
     
    –> voici le 3ème livre écrit, mais chronologiquement le 1er... il faut s'y retrouver!
    Histoire prenante du début à la fin. Le personnage principal est sympathique et sa profession, notaire, intéressante. Cela change des éternels policiers et nous fait également découvrir la place qu'occupait ce métier à l'époque.
    Il y a du suspense et la qualité historique est très bonne. Jean d'Aillon nous offre pleins de détails intéressants, se permettant même des intrusions dans le récit qui peuvent agacer certaines personnes, mais que j'ai personnellement adoré, appréciant la petite note d'humour.
    En un mot, je n'ai pas pu lâcher le livre, je l'ai dévoré jusqu'à la fin et en plus, j'ai l'impression d'avoir appris des choses tout en prenant un immense plaisir.


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