• La patience du diable (T2 Ludivine Vancker) - Maxime Chattam

     

    Résumé:

    Le Mal peut-il contaminer ceux qui le traquent ? Un go-fast pris en flag qui transporte bien pire que de la drogue… Deux ados qui tirent sur les passagers d’un TGV lancé à pleine vitesse… Des gens ordinaires découverts morts… de terreur. Le Diable mène le bal, le monde est devenu fou. Lieutenant à la Section de Recherche de Paris, Ludivine Vancker comprend bientôt qu’un fil sanglant relie ces faits divers. Rien ne pourra l’empêcher de remonter la piste à sa source. Aux racines de la peur. 

    Mon avis:

    Maxime Chattam fait partie de mes auteurs préférés. Je l'ai découvert dans ''La trilogie du mal'' où je me suis régalée pendant 3 tomes. J'ai lu un de ces vieux titres: ''Le sang du temps'' qui n'était pas extraordinaire, mais loin d'être mauvais. Et enfin, j'ai lu ''La conjuration primitive''. Un coup de coeur, un livre extra! Le genre de lecture, que, quand j'y repense, me rapporte les frissons et le suspens que j'avais ressenti pendant ma lecture. J'étais donc ravie de voir un nouveau opus, dans la ligne de ''La conjuration primitive''.

    Mais... (attention spoilers par rapport à ''La conjuration primitive'')

    Je dois l'avouer, le personnage que j'avais adoré était Alexis. La Ludivine bouleversée de la deuxième moitié était convaincante même si, dans mes souvenirs, un brin agaçante. Dans ce roman, elle m'a agacée du début à la fin. Bien sûr, ce qu'elle a vécu est difficile. Elle a affronté l'horreur dans toute sa ''splendeur'' si j'ose dire. Elle en est revenue détruite, avec la perte d'un être cher. Évidemment, sa détresse, sa peine à s'en remettre est compréhensible. Sauf qu'elle n'en démord pas de tout le roman. Sans arrêt, elle va revenir à ses blessures, à justifier qu'elle ne peut pas s'en remettre car elle, elle n'a pas de famille, personne à qui se raccrocher. Et qu'il en faut bien, des veilleurs du ''Mal'' comme elle, en tout cas pour un temps. Ca revenait par vague, tous les x pages, elle broyait du noir, et ressortait exactement les mêmes excuses pour justifier son humeur ou encore, ses actes. Je dois dire que ca m'a attristé, car comme je l'ai dit plus haut, j'adore Maxime Chattam, j'avais adoré le tome précèdent, mais comme pour beaucoup de lecteurs, quand ca ne passe pas avec le personnage principal, c'est dur de se plonger entièrement dans l'histoire.

    De plus, et cela n'a rien à voir avec la plume de Maxime Chattam, j'ai lu ce livre à un mauvais moment. Dans un sens, on peut dire qu'il a bien senti les choses, même si de sales langues pourraient répliquer que ce n'était pas bien difficile. Mais voilà, dans ce livre, il y a des attentats à la pèle: tirs dans un TGV, restaurant, bombe au cinéma etc.. etc... cela n'en finit pas. Certes, le livre a été écrit en 2014, mais le lire juste après la série d'attentats en France, dont le dernier à Nice ça... c'est bizarre, j'étais clairement mal à l'aise car cela touchait trop juste à ce qu'il se passait dans ''la vraie vie''.

    Voilà pour les points négatifs.

    Les points positifs, ca reste toujours l'écriture de Chattam, sa maîtrise à tenir son récit de bout en bout pour amener le lecteur là où il le désire. De faire froid dans le dos, de frôler le fantastique comme il le fait à chaque fois sans jamais y plonger entièrement, le tout enveloppé de suspense et de frissons.

    J'ai apprécié l'intrigue, même si par moments la surdose d'horreurs me lassait un peu. Elle était efficace, entraînante et intéressante à suivre. Les enquêteurs ont eu fort à faire pour ne pas se disperser, sans pour autant négliger toutes les pistes qui s'offraient à eux et qui pouvaient, toutes, les mener au ''Diable''. A nouveau, la grande connaissance du système policier de Chattam était agréable. Cela donnait moins l'impression de surfer sur l'enquête comme dans certains policiers.

    En bref, un contexte de lecture moyen, un personnage principal agaçant, mais une intrigue efficace qui a porté le roman jusqu'au bout. J'essayerai, par curiosité, de lire la suite (à voir la fin de ce tome, c'est bien ce qui devrait se produire) mais c'est la dernière chance que je laisse à Ludivine d'évoluer.

     

     

     

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  • La nuit n'est jamais complète - Niko Tackian - Scrinéo

     

    Résumé:

    La route à perte de vue au milieu d'un désert de rocaille. Arielle et Jimmy parcourent le bitume au volant de leur vieille Ford. Mais quand le père et la fille tombent sur un barrage de police et sont obligés de passer la nuit sur place tout dérape... Ils se réveillent abandonnés, naufragés de l'asphalte, avec trois autres rescapés. A quelques kilomètres de là, deux immenses tours métalliques se dressent, cadavres rongés par la rouille et le temps. 
    Quelques maisons en tôles froissé se serrent pour se protéger du vent. Cette ancienne mine sera leur refuge. Ou leur pire cauchemar... Mais ce voyage au coeur des ténèbres est-il vraiment un hasard ?

     

    Mon avis:

    J'ai découvert ce titre car j'ai toujours l'oeil ouvert concernant les parutions de Scrinéo. D'autant plus qu'en thriller, je n'ai pas l'habitude d'en voir.

    Lorsque je me suis lancée dans ma lecture, j'ai immédiatement fortement ressenti l'ambiance dépeinte par l'auteur. C'est lourd, il fait chaud, le stress monte, et un décors qui se trouve perdu au milieu d'une sorte de désert de roche se transforme en huis-clos angoissant.

    Un policier qui bloque la route? Des hommes qui passent la nuit dans leur voiture pour découvrir qu'elles ne marchent plus le lendemain? Un ancien village de miniers? Et qu'elle est cette sorte de bête (vraie? hallucinatoire?) qui semble hanter les lieux?

    Plus le temps passe, plus la tension monte, comme tout bon huis-clos qui se respecte. Les hommes tombent le masque, on ne fait plus semblant, les faiblesses se montrent... et les étrangetés se succèdent, rendant l'histoire sombre et déroutante.

    Au milieu de tout ça, je n'arrivais pourtant pas à m'attacher plus que tant aux personnages, en particulier Jimmy et Arielle qu'on suit de près. Il y avait toujours cette drôle de distance, qui m'empêchait de totalement me plonger dans l 'histoire. Et pourtant, je ressentais pleinement le suspense. Vraiment, j'insiste sur le fait que l'ambiance est très bien rendue. Mais voilà, si je n'arrive pas à m'attacher aux personnages, ma lecture s'en trouve ralentie et j'ai trouvé cela dommage.

    Heureusement, la fin est à la hauteure. Même, elle explique mon ressenti face aux personnages. Elle a été peut-être attendue par certains, cependant, j'avoue ne pas l'avoir vu venir. Elle clôt très bien cette histoire. La boucle est bouclée.

    En définitive, je retiens que ma lecture n'a pas été facile, mais j'ai trouvé savoureux cette ambiance et la fin. Je serais curieuse de découvrir un autre livre de l'auteur, voire si le style me plaît toujours.

     


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  • Au pays des vivants - Nicci French

     

    Résumé:

    Kidnappée, ligotée, à peine maintenue en vie par un mystérieux tortionnaire... quand Abbie Devereaux reprend connaissance, seule, dans le noir, une seule idée s'impose à elle : s'échapper. Avec un courage hors du commun, elle parvient à s'enfuir et à mettre fin à cette terrifiante expérience. Du moins le croit-elle, car le cauchemar ne fait que commencer... Abbie a en effet perdu tout souvenir des jours précédant son agression, et la police comme les médecins concluent à l'affabulation d'une jeune femme dépressive. Confrontée à un mur de ténèbres, à l'incrédulité de tous et aux zones d'ombre de sa mémoire, elle veut reconstituer son passé. Pour la guider dans cette quête aux frontières de la folie, Abbie n'a qu'une certitude : si son bourreau existe, il saura la retrouver

     

    Mon avis:

    J'ai lu ce livre un peu à tout hasard, le sortant de ma Pile à Lire car je voulais participer à un marathon thriller et je ne savais pas trop quoi lire.

    L'ambiance est très bien rendue tout au long du livre. Le début tout partiulièrement, car nous faisons connaissance avec le personnage principal, Abbie, alors qu'elle se réveille, attachée, baillonnée et encagoulée. Elle ne voit rien, tout passe par les sens. Et elle est sûre de mourir...

    Si cette ambiance est donc excellente, j'ai trouvé que le temps passait lentement. Abbie recasse énormément de choses dans sa tête. Elle essaie de ne pas devenir folle, de se raccrocher à n'importe quoi pour ne pas perdre pied. C'est juste qu'au bout d'un moment... comment dire... j'avais envie de passer à autre chose.

    Le rythme s'améliore lorsqu'Abbie parvient à s'enfuir. Pour autant, ce n'est que que le début des ennuis pour elle....

    Car si Abbie s'en sort saine et sauve, l'hôpital, les psys et même la police doutent de ce qui lui est arrivé. Ils ne veulent pas vraiment croire à ses dires, particulièrement concernant son amnésie sur les 2-3 dernières semaines. Abbie se retrouve complètement perdue. La seule solution qui lui reste est alors de découvrir ce qu'elle a fait pendant toute la période qu'elle a oublié. Car si elle sait où elle était et ce qu'elle faisait, peut-être qu'elle pourrait retrouver son agresseur...

    Le rythme n'est pas égal, Abbie elle-même est parfois agaçante, d'autres fois terriblement attachante. Ce qu'elle traverse est tristement révélateur de notre époque. On est à la fois important pour les autres, et aussi bien seuls... cela, Abbie va très durement le réaliser. Cela ne l'empêche pas d'enquêter sur elle-même, de mettre sa fierté de côté et de creuser.... 

    C'était agréable de découvrir la nouvelle Abbie, celle qu'elle a été et qu'elle a oublié. Cette Abbie, nous faisons sa connaissance en même temps qu'elle. Une Abbie aux multiples changements et qui, nous le découvrirons sur la fin, menait elle-même une enquête...

    Cette fin est un peu dommage, cela manque peut-être de réalisme. Toujours est-il qu'en y repensant après coup, après avoir laissé passé un peu de temps, je dirai que ce livre, s'il n'est pas incroyable, vaut la peine d'être lu, pour l'ambiance tout d'abord, et pour Abbie, qui ne démord pas et monte, monte, remonte la piste pour découvrir ce qu'il s'est passé. 

     


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  • Pretty Girls - Karin Slaughter - Mosaïc

     

     

     

    Résumé:

    Deux sœurs. Deux étrangères.
    Plus de vingt ans auparavant, Julia a disparu à seize ans sans laisser de trace. Depuis, Claire et Lydia, ses sœurs, ne se sont plus parlé. Seule la haine farouche qu’elles nourrissent l’une pour l’autre les rapproche encore. La haine, et le désespoir : jamais elles ne se sont remises de la tragédie qui a fracassé leur famille. Deux événements violents vont venir cruellement raviver leurs blessures mais aussi les obliger à se confronter : l’assassinat du mari de Claire, et la disparition d’une adolescente.
    A tant d’années de distance, ces événements ont-ils un lien quelconque avec Julia ? Lasses de se faire la guerre, Claire et Lydia plongent dans la noirceur du passé familial. Une spirale sanglante...

     

    Mon avis:

    Karin Slaughter est une auteure que j'ai déjà lu à 2 reprises. Jamais de coup de coeur, mais à chaque fois de très bons moments, des histoires qui se lisent bien, facilement, avec plaisir. J'ai donc été ravie de découvrir qu'elle sortait un nouveau livre. Cependant, lorsque j'ai vu que c'était un thriller psychologique, le 1er dans ce genre-là pour l'auteure, j'ai eu un temps d'arrêt. Allez savoir, je fais un blocage dès que je vois qu'un thriller est psychologique. 

    Mais Babelio a eu la bonne idée de me le proposer en Masse critique et je me suis dit que c'était un signe.

    J'ai donc reçu Pretty Girls. J'ai retrouvé avec plaisir la plume de l'auteure, me sentant immédiatement à l'aise avec l'univers créé. On rencontre tout d'abord Claire. La quarantaine, elle vient de se faire retirer son bracelet électronique et attend son mari à un bar. Le drame arrive peu après. Son mari meurt suite à une agression dans une ruelle. 

    Et là... c'est la descente en enfer pour Claire. Elle qui avait vécu ces 18 dernières années comme dans un rêve réalise alors à quel point elle s'était créé une bulle qui ne la faisait voir que ce qu'elle voulait voir. Heureusement pour elle, sa soeur qu'elle avait, celle qui lui reste et qu'elle avait rejeté il y a de ça presque deux décennies, revient vers elle et à deux, elles vont faire face à la réalité.

    C'est du déjà-vu, le mari qui disparaît et la femme qui découvre qu'elle s'est fait manipulée toute sa vie.

    Mais!

    A plusieurs reprises, je voyais venir les choses de loin. Prise par le récit, les pages qui se tournent d'elles-mêmes, Claire et sa soeur Julia qui est très attachante, je ne faisais pas trop attention à ce sentiment et me laissait aller. Presque chaque fois, j'étais surprise. Car oui, j'avais vu juste. Toutefois, la réalité était encore pire que ce que j'avais imaginé. C'était l'escalade de violence et d'atrocité. J'avais imaginé que tel ou tel personnage était un monstre. En fait, c'était encore plus que ça. Le niveau d'horreur atteignait des sommets inimaginables.

    Ce roman reste un Karin Slaughter. Ce n'est pas le coup de coeur, mais un excellent moment!

    C'était agréable et aussi surprenant de sa part, de faire un roman qui sort de son habitude, sans l'univers qu'on lui connaît avec une enquête policière.

    Et un bon point pour ce roman, c'est le côté émotionnel dégagé par les personnages.

    Claire m'agace clairement mais il faut dire que lorsqu'on sait par quoi elle est passée, et ce qui a été mis en oeuvre pour que ce soit le cas, lorqu'on apprend à mieux lire en elle alors il est déjà plus difficile de la mépriser. Concernant Julia, je dois dire qu'elle m'a vraiment plu, ayant appris de ses erreurs, s'étant battue pour s'en sortir et offrir le meilleur pour sa fille. Elle a réussi à se créer une belle vie, certes difficile, mais avec l'essentiel. Elle a un sacré caractère, est directe et très naturelle. 
    Il y a leur père, qui a travers un journal intime que l'on découvre tout au long du roman, se livre sans réserve sur ses sentiments. Sur sa tristesse concernant la perte de sa fille Julia, sur ce qu'est devenu sa vie avec sa femme et ses deux autres filles, sur les découvertes qu'il fait peu à peu sur ce qu'il s'est passé...

    Ce qui est arrivé à Julia est terrible. Le ''pourquoi'' c'est arrivé et tout ce qu'il s'est passé ensuite est encore plus ignoble. Si je me suis attachée aux personnages, découvrir la vérité m'a encore davantage rapproché d'eux.

    En résumé, on a ici un thriller au fil rouge somme toute assez classique, mais très bien mené, avec son lot de péripéties et de révélations qui font tourner les pages à toute vitesse. Si vous voulez un bon thriller, je vous le conseille volontiers.

     

     

     

     

     

    tous les livres sur Babelio.com

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  • N'oublie pas mon petit soulier - Gabriel Katz - Masque

    Résumé:

    En acceptant ce job de Père Noël aux grands magasins, Benjamin Varenne ne s'attendait pas à déclencher un cataclysme dans sa petite vie de comédien raté. Beau gosse, séducteur, il va flasher sur la seule fille de Paris qu'il aurait mieux fait d'éviter comme la peste. Il faut dire que Victoire, cette petite blonde irrésistible, n'est pas la gosse de riche qu'elle a l'air d'être, mais la femme d'un mafieux albanais, qui ne plaisante pas avec le code d'honneur.
    Happé dans un engrenage de luxe et de violence dont il ne maîtrise pas les rouages, Benjamin va devoir improviser et, contrairement à ce qu'il pense, ce n'est pas ce qu'il fait de mieux. Des palaces parisiens aux îles paradisiaques du golfe de Thaïlande, il va vivre le Noël le plus mouvementé de sa vie...

     

    Mon avis:

    Cette année, c'était spécial: jécrisdansunstyle et duncoupjeveuxécrireautrechose!

    Pour Gabriel Katz, c'était passer de la fantasy au thriller. Alors il faut remettre les choses à leur place, c'est du thriller mais à la sauce de Katz!

    Déjà, vous prenez un Père Noël. Non, plus précisément, vous prenez un trentenaire à la masse, qui vit dans un appartement en piteux état, avec des petits boulots qui ne mènent nul part, des femmes qui le perturbent dans tout ce qu'il entreprend... enfin, un mec sympa mais un peu en décalage.

    Donc, quand il joue au Père Noël dans un centre commercial et qu'il voit passer une femme fatale, il n'hésite presque pas à tout plaquer pour la poursuivre. Ce sera le premier pas vers une totale débandade. 

    Du luxe, de la course (ne pas mourir tout de suite!), des mafieux, une mami armée, des gardes du corps, Paris, la Thaïlande... et Noël! Et Nouvel-An!
    Promis, il est impossible de s'ennuyer.

    Si vous cherchez un thriller glaçant, ou une véritable enquête policière qui vous fasse tourner les méninges, passez votre chemin. Rien de tout ça ici. Non, avec ''N'oublie pas mon petit soulier'', vous avez du loufoque, un suspense bien agréable, des personnages caricaturés et tellement drôles à leur manière, un peu de cynisme aussi. Enfin bref, beaucoup d'humour, ceci avec un rythme de lecture assez rapide.

    Je m'y suis beaucoup plu. Et ne vous trompez pas. J'adore des auteurs de thriller comme Sire Cédric, Chattam, jusqu'à Camilla Läckberg ou encore Agatha Christie, mais là, j'avoue que connaissant la plume de Gabriel Katz, si j'avais trouvé autre chose que ce que j'ai effectivement lu, cela n'aurait pas cadré. Là, j'ai vraiment retrouvé l'auteur, avec un contexte complètement différent de ce qu'il fait d'habitude, et c'est réussi!

    Je vous le conseille absolument, si vous voulez vous évader un moment, rire un coup et juste passer un bon moment avec notre célèbre Katz ;)

     

     

    https://i0.wp.com/img19.imageshack.us/img19/7835/challenge3.png 


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  • Bilan lecture août 2015

    Résumé:

    Deux intrigues sans lien apparent sont cependant inextricablement liées. La première se déroule en 1928 : le détective Matheson sillonne les ruelles du Caire à la recherche d'un monstre tueur d'enfants vers qui convergent tous les indices. Mais il refuse finalement cette thèse. La deuxième en 2005 : Marion, secrétaire à l'Institut médico-légal de Paris, fuit car elle craint pour sa vie.

     

    Mon avis:

    Ce livre était proposé en lecture commune sur un forum que j'aime tout particulièrement: Les fêlés des LC

    J'avais déjà lu quelques Chattam, mais pas celui-ci dont je n'avais jamais entendu parler. Ce n'est pas un de ses plus connus, c'est un ancien et au final, je dirais que ce n'est pas non plus son meilleur même si j'ai passé un très bon moment.

    Le cadre est magnifique: le Mont-Saint-Michel, battu par les vents, isolé, habité par des âmes esseulées: quelques moines, une commerçante et son fils, un vieillard.... et Marion, cachée par les services secrets français pour témoigner par la suite dans une grosse affaire.

    Un endroit idéal pour tomber sur un vieux manuscrit, écrit en anglais en 1928 par un britannique, un détective travaillant au Caire, en Egypte. Un être torturé qui va raconter dans ce journal une bien sombre affaire.

    Nous voilà donc transporté parfois en 1928, au soleil et malgré tout au froid, à la suite d'une goûle chassant les enfants qui se retrouve pourchassée par un Jérémy déterminé, et avec Marion, qui fait des pauses dans sa lecture et parcourt le Mont pourchassée par une personne très désireuse de récupérer son bien. Une Marion agaçante dans les premières pages, car complètement fanée, déprimée et qui reprend du poil de la bête grâce au journal intime et son poursuivant, qu'elle compte bien remettre à sa place.

    Comme le dit Chattam à la fin de l'ouvrage, l'ambiance est très nostalgique, en tout cas en ce qui concerne l'Egypte. L'écriture du détective, Jérémy, n'y est pas pour rien. On ressent une immense lassitude, une solitude pesante qui le rend lui-même presque transparent. Et il y a cette ambiance de tempête et de secret au Mont...

    L'écriture de Chattam est toujours aussi agréable, détaillée mais fluide, sachant manier avec perfection le suspense. Il y a un moment, une poursuite dans des souterrains que j'ai trouvé extrêmement bien rendue. C'était juste que du plaisir, se laisser aller à frissonner en parcourant avidement les lignes pour savoir si le personnage va s'en sortir.

    Par contre, et c'est pour celà que je disais plus haut que ce n'était, à mes yeux, pas le meilleur était que j'ai finalement assez vite deviné la vérité, même si la fin me met le doute. Et il manque ce petit piment, l'étincelle propre aux romans de Chattam qui fait que je suis accro, et ne peux plus décrocher une minute du roman. Je ne l'ai pas retrouvé ici.

    Malgré tout, cela reste du Chattam et entre une ambiance très bien rendue, avec une Egypte poussièreuse et un Mont mystérieux et une écriture délicieuse, je ne me suis pas du tout ennuyée et était contente de retrouver un auteur que j'affectionne tout particulièrement.

     

     

     

     


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  • Relic - Preston/Child - J'ai Lu

    Résumé:

    Une équipe d'archéologues massacrée en pleine jungle amazonienne...
    Les caisses contenant leurs découvertes acheminées au Muséum d'histoire naturelle de New York... et oubliées dans un sous-sol. Meurtres au Muséum d'histoire naturelle de New York. Quelques années plus tard, le musée annonce une exposition consacrée aux superstitions et croyances mystérieuses des peuples primitifs. Mais les préparatifs sont troublés par une série de crimes aussi sanglants qu'inexplicables.
    Le criminel : un homme ou une entité inconnue ? Une menace terrifiante hante les couloirs et les salles du Muséum, un meurtrier d'une force et d'une férocité inouïes. On parle même d'un monstre. De quoi éveiller la curiosité d'Aloysius Pendergast, du FBI, expert en crimes rituels...

     

    Mon avis:

    Voici mon 2ème Preston/Child. J'avais commencé avec ''La chambre des curiosités'', la 3ème affaire de Pendergast. 
    Tant qu'à continuer, autant le faire avec le 1er tome!

    J'aime tout particulièrement cette ambiance de musée et de sciences naturelles! Tout de suite, cela donne un cadre relativement différent d'autres thrillers que j'ai pu lire. Autour des sciences naturelles, les thématiques sont nombreuses. Autant dans ''la chambre des curiosités'', cela touchait à la pierre philosophale, autant ici on se rapproche de la bio-génétique. Et pas besoin de connaissances dans le domaine pour prendre plaisir à la lecture!

    Le début a été très long à mettre en place. Jusqu'à ce que Pendergast apparaisse, j'ai eu le temps de ronger mon frein, me demandant quand est-ce que cela allait vraiment démarré.

    Pour autant, il faut avouer que Preston/Child savent préparer la scène.

    On suit d'abord un scientifique en Amérique, à la recherche d'un peuple disparu. Puis, on tombe sur des caisses dans un entrepôt, on suit deux enfants qui s'égarent dans le musée, puis on rencontre un des personnages principaux: Margot. C'est la panique au musée, on vient de trouver... des cadavres. Le cadre est posé.

    Quand Pendergast débarque, il découvre l'ambiance lourde du musée, les intérêts de chacun, les divers personnages plus égoïstes et secrets les uns que les autres. Les meurtres sont ignobles, à tel point que la théorie du monstre du musée, une bête, circule bientôt dans et hors des murs du musée. Et comme si cela ne suffisait pas, la mort continue de frapper et Pendergast a bien du mal à se faire entendre dans ce musée, dont les dirigeants ne veulent qu'une seule chose: maintenir l'ouverture d'une immense exposition prévue la semaine suivante. Des meurtres? Un monstre dans le musée? Ceci n'est pas important pour eux.

    Heureusement, tous les employés du musée ne pensent pas de la même façon. Il y a donc Margot, une étudiante en train de préparer son mémoire sous la direction du docteur Frost, un scientifique aux théories contestées notamment par les dirigeants du musée, mais dont la curiosité s'est éveillée suite aux découvertes que lui apportent Margot et le journaliste Smithback, censé écrire un livre sur l'exposition. Bientôt, ses théories farfelues sur l'évolution trouve écho dans ce qu'il se passe au musée, et une certaine expédition menée des années auparavant en Amérique semble receler bien des secrets qui pourrait les aider à mieux comprendre 

    J'ai trouvé dommage que la théorie de la ''bête'' aille aussi loin. C'était vraiment trop. Ceci dit, sur le dernier tiers, voire quart du livre, un huis-clos glaçant se met en place et je dois dire que je me suis régalée. Avoir lu ce passage le soir était juste parfait! L'horreur au musée!

    Je ressors donc ravie, mais avec une petite déception concernant le fond du roman. C'était trop, mais au final, bien mené. Et cette fin, vraiment, ce n'était que du plaisir.

    Je lirais de sûr le second épisode des enquêtes de Pendergast! Un agent du FBI aristocrate du Sud, cela ne se refuse pas!

     

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