Résumé:

L'arrogant duc de Bewcastle ne côtoie que la société la plus raffinée. Aussi prend-il pour une domestique maladroite la brunette mal fagotée qui vient de l'asperger de citronnade. En réalité, il s'agit de Christine Derrick, une jeune veuve aussi gaffeuse qu'impertinente. D'abord agacé, Wulfric est vite séduit par sa joie de vivre. Sans détours, il lui propose de devenir son protecteur. À sa grande stupeur, Christine refuse. En proie à des tourments qu'il n'imaginait pas, le duc en vient à demander sa main. Aucune femme sensée ne déclinerait une proposition si mirifique. Mais Christine n'est pas comme les autres : elle veut un mari qui ait un cœur...

Mon avis :

Dernier tome de la saga. Ici, nous avons affaire à Wulfric, le plus insaisissable des Bedwyn. J'étais incapable d'imagine un livre agréable à lire avec ce personnage et encore moins de décrire la femme qui arriverait à le perturber.

Christine a donc bien réussi à me surprendre. Une jeune veuve exubérante, noble par mariage et surtout, vivante! Elle est incapable de faire ce qu'attend la haute société d'une dame de sa condition et surtout, additionne maladresse sur maladresse. Et pourtant, elle irradie d'une telle joie de vivre que bien peu sont ceux qui le lui reprochent. C'est une gaffeuse, mais une gaffeuse des plus attachantes.

Sa rencontre avec Wulfric se passe donc forcément lors d'une maladresse, et les suivantes aussi finalement. Leurs dialogues sont acerbes, la jeune femme ne se laissant pas faire par le côté glacial et hautain du Duc. Au contraire justement!
Ce dernier, s'il est absolument agacé par cette femme qui n'a aucun tenue, se trouve néanmoins de plus en plus fasciné. Elle possède une lumière qu'il n'a pas, et bien malgré lui, n'évite pas les confrontations, semblant même les provoquer. Et il reste incapable de tenir ses résolutions lorsque le bon sens voudrait qu'il ne la revoie plus jamais. Cela aurait pourtant été facile, étant donné qu'ils ne s'étaient jamais vu jusqu'à présent et qu'ils n'évoluent pas dans les mêmes cercles.

Si je n'ai pas forcément été aussi emballée que par certains tomes, j'avoue avoir eu beaucoup de plaisir avec celui-ci. Son atout est celui ne m'avoir davantage surprise, tant par les personnages que par l'intrigue. Bien sûr, certaines choses sont évidentes depuis le départ, mais il faut dire que je voyais plus difficilement comment le récit allait tourner. C'était moins ''gros'', si je peux dire les choses de cette manière. 

Je n'en dirais pas plus... sachez seulement que cette saga était très agréable à lire, reposante, divertissante et que ce dernier tome clôt d'une très belle manière six histoires à la Bedwyn.