• Le roman le plus nul du monde - J.Heska - Seconde chance

     

    Résumé:

    Lorsque Cinderella Playbook, jeune et naïve étudiante en sociologie nucléaire, interviewe le charismatique et richissime Robert Brocode, elle est loin de s’imaginer que cette première rencontre maladroite l’emmènera à la découverte de son moi profond, dans des jeux érotiques toujours plus inten... 

    Non, en fait, c’est l’histoire de Passe-Nulle-Part, un nain- nimateur de supermarché fauché qui découvre un paquet de Chocapic tridimensionnel aux étranges pouvoirs. 
    Tout ceci va tout de même l’emmener très loin, non pas dans une chambre rouge où un milliardaire pervers lui introduira des objets dans le rectum (quoique), mais dans une quête totalement folle où se jouera le sort du monde libre face aux puissances du mal. 
    Il y aura aussi des nazis, un pirate, une rivière de bonbons, des dinosaures, une DeLorean, des explosions, des Stormtroopers, des trahisons, des Elfes, des câlins, des Schtroumpfs, des courses-poursuites, des parties de balle aux prisonniers et surtout... Chuck Norris. 

     

    Mon avis:

    Je remercie les éditions Seconde Chance pour l'envoi de ce livre. J'avais bien aimé ses précèdents et me réjouissais donc de découvrir celui-ci.

    Je m'excuse toutefois du délai pour la lecture, qui n'est rien en comparaison de celui de la rédaction de la chronique. Mieux vaut tard que jamais, la voici!

    J'ai été déroutée pendant toute ma lecture, ne sachant pas du tout où allait le roman ni que comprendre exactement. Dans un sens, c'était voulu et très réussi. De l'autre, ce n'était du coup pas toujours facile de rester plonger dans le livre.

    J'ai beaucoup ri, secoué la tête de dépit devant tant de bêtises (dans le bon sens du terme!) mais surtout, je m'imaginais l'auteur en train de l'écrire. Plus je lisais, plus je me disais qu'il avait dû s'éclater à le rédiger. On voit en tout cas tout le plaisir qu'il y a pris. C'est, pour moi, le point fort du roman. Le point faible est, peut-être, le ''too-much'' qu'il y avait dans ce roman. Au final, c'était peut-être ''trop''. Trop délirant, trop abracadabrant, trop fou. Et c'est là que je me sens empruntée, parce que c'est aussi ce qui fait que ce roman est unique: enfin une histoire où le sérieux n'existe pas. Ca fait aussi du bien.

    En résumé, si vous aimez les nains, les Lara Croft, les perroquets, Chuck Norris, les céréales au petit-déjeuner, et une quantité de références piochées un peu partout, si vous appréciez le déjanté et l'humour au 4ème degré, vous devriez avoir plaisir et vous détendre un bon coup. Dans tous les cas, il m'est impossible de résumer ce livre. C'est fou, complètement fou et il faut un lectorat du même genre pour correspondre au livre ;)

     

     

     


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  • Couverture 13 à table ! (2016)
     
    Résumé:

    Les plus grands auteurs de la littérature contemporaine ont pris cette année encore leur plus belle plume pour vous concocter un délicieux recueil de nouvelles autour d'un thème : frère et sœur. 
    Ceux qui s'aiment, ceux qui se détestent... Souvenirs d'enfance, vie commune, haine larvée ou avouée, à chacun sa recette. 
    Douze fratries à découvrir sans modération.
     
    Mon avis:
     
    Je ne compte pas faire un avis sur chaque nouvelle. Mais plutôt vous parler de ce qui m'a sauté aux yeux chez certaines d'entre elles.
     
    J'ai découvert Michel Bussi grâce à sa nouvelle ''La seconde morte''. A priori, je pensais que j'apprécierais, et j'ai été ravie de constater que c'était bien le cas. Il a une plume agréable, la qualité de vous capturer pour ne vous laisser qu'à la toute fin, et surtout, l'art de savoir clôre une nouvelle avec une chute. C'est ce que je recherche dans les nouvelles, pour être sincère, et je n'ai donc pas été déçue à ce niveau. Si ce n'est pas la meilleure nouvelle du recueil, je dois tout de même dire qu'elle fait partie de celles qui m'ont fait passer un bon moment.
     
    Que dire sur Chattam? Il reste fidel à lui-même. J'ai retrouvé sa plume, son univers, lui tout simplement. J'aime vraiment beaucoup cet auteur.
     
    De Groodt a une écriture très particulière... je n'ai honnêtement pas réussi à le suivre et ne le relirais pas dans un autre roman...
     
    Giebel, oui que personne ne me lynche, est aussi une auteure découverte pour moi dans ce recueil. C'est peut-être la nouvelle la plus bouleversante. C'était touchant, bien écrit, triste et révoltant à la fois. J'étais aussi sûre, comme pour Bussi, de l'apprécier et c'est encore un pari gagnant.
     
    Il y a encore Werber, que j'ai beaucoup de peine à cerner, mais qui présente ici une nouvelle intéressante qui clôture de belle façon ce recueil.
     
    En résumé, à part une nouvelle qui m'a déplut, les nouvelles m'ont soit emportée, soit fait passé un moment agréable. Pour autant, je ne suis pas sûre de me munir de l'exemplaire 2016 quand il paraîtra à la fin de l'année, mais j'ai trouvé intéressant de découvrir un peu ce recueil qui m'avait déjà intriguée l'année passée.

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  • La Mort est une femme comme les autres - Marie Pavlenko - JC Lattès

     

    Résumé:

    Imaginez un monde où personne ne s'éteint.
    Imaginez un service de soins palliatifs où personne ne succombe.
    Imaginez un univers o^la mort en a ras la faux et fait un burn out.
    Emm n'en peut plus. Un matin, elle s'arrête et s'assoit. Ses bras sont de plomb, elle pèse une tonne, elle ne peut plus se lever. 
    En se laissant aller à son spleen, elle rencontre Suzie, une jeune femme dont la gentillesse va l'émouvoir. Commence alors un périple extraordinaire au cours duquel Emm va découvrir la richesse de la nature humaine.

    Mon avis:

    Ce livre... c'est une belle découverte. Une drôle de belle découverte.

    Tout d'abord, quand j'ai vu que Marie Pavlenko allait sortir un livre, j'ai été jeter un oeil sur le résumé. Ma première réaction n'était pas enthousiaste. Je n'arrivais pas à imaginer Marie Pavlenko écrire ce genre d'histoire. Mais étant donné que c'est une auteure que j'aime beaucoup, j'ai décidé de faire confiance et de commander. J'ai bien fait, car dès que je l'ai eu entre les mains, j'ai lu deux-trois lignes et j'y ai de suite reconnu la plume de Marie Pavlenko.

    J'ai donc commencé à le lire.

    Durant les premières lignes, je me demandais un peu où ça allait. On fait connaissance avec les personnages: Anatole, un chirurgien à la base intègre, qui n'arrive pas à couper le cordon avec sa mère et qui, à la tête du service d'unité palliatif, n'arrive tout d'un coup plus à pouvoir faire mourir personne... Il y a également Suzie, une jeune femme qui apprend qu'elle a un cancer en phase terminale et qui se retrouve anéantie par la nouvelle. Enfin, dans un premier temps. Après, forcément, vu que plus personne ne peut mourrir...
    Et si tout ceci arrive, c'est bien parce que Emm, qui est la Mort, celle qui vient vous prendre la vie à l'aide de sa fidèle comparse la faux, n'en peut plus. Vraiment. Elle est au bout du rouleau. L'idée même de tuer quelqu'un lui paraît insurmontable. Donc elle ne fait rien. Elle déprime. Et la faux devient folle de voir Emm dans cet état. Elle ne peut quand même pas ne tuer plus personne! C'est son job après tout!!

    En parcourant les personnages, en entrant dans leur vie, je restais en surface. Je rigolais de temps en temps, tournais les pages... mais sans plus.

    Et c'est là qu'on reconnaît la magie, celle que je préfère.

    Car sans crier gare, je me pliais de rire sur mon canapé. J'avais le sourire aux lèvres, lisais plus vite et je me suis rendue compte, grâce à ce fameux épisode chez le psy, que j'adorais ce livre. Il m'a fallu un temps d'adaptation, par rapport au style, à la mise en place de tous les éléments.. et après cela, ce n'était que du plaisir.

    C'est un humour décalé, qui pose de bien bonnes questions soi-dit en passant, qui tourne tout en dérision et qui fait passer un très très bon moment.

    Suzie est touchante, Emm complètement à la masse, Anatone un brin niais... vraiment, quand on les suit, on ne reste pas sérieux bien longtemps. Ils sont drôles, vivants (oui! oui!) et ma foi, un peu de cynisme, ça n'a jamais tuer personne :P

     


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  • La véritable histoire de Noël - Marko Leino - Michel Lafon

    Résumé:

    Au cœur de la Laponie, pays des neiges éternelles, le jeune orphelin Nicolas est recueilli par les habitants de son village. Mais ils sont tous trop pauvres pour pouvoir l’adopter. Le Conseil des Anciens prend alors une décision inédite : chaque année, le garçon sera pris en charge par une famille différente, et il en changera le jour de Noël.
    Avec une étincelle d’espoir et de joie de vivre, Nicolas décide de se consacrer à sa passion : fabriquer des jouets. Le garçon va ainsi raviver l’émerveillement au cœur de cette région glacée. Et pourrait bien être à l’origine d’une des plus belles légendes.

     

    Mon avis:

    C'est pour le Challenge ''Il était deux fois Noël'' que j'ai lu ce livre, en lecture commune pour ce 15 décembre.

    Si je me le suis procuré, c'est vraiment pour pouvoir participer à la LC, sans être autrement convaincue par le résumé.  Parfois, c'est quand on s'y attend le moins qu'on est le plus agréablement surpris et c'est finalement ce qui m'a motivée à lire cette histoire de Noël qui semblait tant plaire à ceux qui l'avaient lu.

    J'avoue, j'avoue, je suis tombée dans le piège de cette merveilleuse histoire de Père Noël. Et quoi de mieux, pour réécrire l'histoire de Noël, que de placer un petit garçon, Nicolas, dans un lointain pays enneigé: la Finlande.

    J'ai été touchée par l'histoire de ce petit bonhomme qui perd si tôt sa famille. Il n'a que 5 ans, mais est déjà mature (trop..?) pour son âge. C'est lui qui s'occupait de sa soeur âgée de moins d'année, sur un minuscule îlot. Alors quand il se retrouve tout seul, il fait appel à tout son courage et sa raison pour avancer. Ce n'est pas facile, j'ai d'ailleurs versé ma petite larme, mais peu à peu, Nicolas trouve ses repères. Il s'attache aux gens qui le recueillent chaque année, à leurs enfants, à Noël qu'il apprend à aimer et non plus redouter comme au tout début. 

    Au fil des années, on devine ce que Nicolas va devenir. Chaque étape de sa vie le rapproche de la légende que nous connaissons, mais avec tellement de poésie qu'on ne peut qu'être attendri devant une si belle histoire. J'ai ri, pleuré, espéré, compatis.... Et j'ai retrouvé toute la magie de Noël en ce personnage qu'est Nicolas, entièrement tourné vers les autres, donnant sans espérer recevoir. La signification de l'amour trouve ici tout son sens. 

    On connaît le Noël commercial, avec pour certains la pression familiale, les cadeaux etc... etc... Ici, nous avons un homme à la vie difficile mais entière, dans le don de soi envers les enfants, un pays au climat dur, à des habitants habitués à survivre pour passer l'hiver, généreux les uns envers les autres, au temps qui passe, rythmé par une belle fête: Noël. Et beaucoup, beaucoup de magie!

    C'est vraiment beau, cela se lit tout seul, c'est touchant et nous emmène loin loin, en Finlande, sur les traces d'une légende qui m'a fait rêvé enfant, et qui, avec ce genre de récit, me replonge dans une nostalgie heureuse.

     

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  • Le Jardin blanc - Stephanie Barron - Nil

    Résumé:

    Et si Virginia Woolf ne s'était pas suicidée le 28 mars 1941 ?
    En octobre 2008, Jo Bellamy, jeune paysagiste américaine, arrive à Sissinghurst, dans le Kent, pour étudier le célèbre jardin blanc créé par l'amie de Virginia Woolf, Vita Sackville-West.
    Un jour après l'annonce de son départ, son grand-père Jock, d'origine britannique, se suicide. Jo découvre qu'il avait lui-même travaillé dans ce jardin pendant la Seconde Guerre mondiale et décide de profiter de son voyage pour comprendre son geste.
    À Sissinghurst, Jo découvre par hasard un journal intime parmi les archives des jardiniers. L'étiquette porte le nom de son grand-père, mais, en le déchiffrant, elle doit se rendre à l'évidence : ce journal n'est pas le sien.
    Soupçonnant son auteur d'être Virginia Woolf, elle file le faire expertiser chez Sotheby's. Là, on lui concède que le style et les thèmes rappellent en effet Woolf... à un détail près : les dates.
    Le 28 mars 1941, Virginia a rempli ses poches de pierres avant d'aller se noyer dans l'Ouse. Or le journal commence le 29. Des détails du journal amènent Jo à jouer avec cette idée : et si Virginia Woolf ne s'était pas suicidée ?
    Si on l'avait tuée ? D'Oxford à Cambridge, de demeures prestigieuses en bibliothèques légendaires, dans des jardins dont la splendeur dissimule d'obscurs secrets, Jo traque la vérité sur les derniers jours de la romancière. Mais elle n'est pas la seule, et bientôt le journal est volé...

     

    Mon avis:

    J'ai choisi ce livre pour son lien avec Virginia Woolf. J'avais lu ''24h. dans la vie d'une femme'' et je dois avouer la complexité de son oeuvre, et donc d'elle-même, ce qui m'avait beaucoup intriguée à l'époque.

    Il faut savoir qu'on a retrouvé le corps de Virginia Woolf 1 mois après sa disparition. L'auteure part donc du postulat qu'il a pu se passer quelque chose d'autre pendant ce mois-ci. Et si elle n'était pas morte le 28 mars, mais quelques jours plus tard?

    Au début du récit, j'ai eu quelques problèmes à bien rentrer dans l'histoire. Heureusement, au bout d'un moment, le vif du sujet vient au premier plan et à partir de là, j'ai eu beaucoup de plaisir.

    Nous suivons donc Jo, une jardinière très talentueuse qui a été dépêchée par son employeur milliardiaire américain pour d'étudier le Jardin Blanc, qui se trouve en Angleterre, afin de pouvoir le reproduire aux Etats-Unis. Ce jardin est très connu, car réalisé par Vita Sackville-West (amie de Virginia) et son mari Harold. Les questions sont nombreuses dans la tête de Jo, car 2 jours après avoir annoncé à son grand-père qu'elle allait dans le Sussex, il s'est suicidé, visiblement pris de remords... Or, il a grandi à côté de ce fameux jardin et n'est parti aux Etats-Unis qu'après la guerre. Y a-t-il un lien entre le grand-père de Jo et ce jardin?

    Le début de ce livre commence en douceur par l'arrivée de Jo au Jardin Blanc, par ses recherches sur son grand-père et de fil en aiguille, à Virginia Woolf. C'est, pour moi, la partie la plus difficile du livre, car on voit difficilement le fil rouge et comment ou quand est-ce que l'histoire prendra son envol.
    Pour autant, dès le moment où Jo trouve un cahier, qui semble appartenir à son grand-père mais qui, en réalité, a été écrit par une personne anonyme, tout se débloque. Jo va très vite comprendre que ce journal, qui commence le 29 mars, a été écrit par Virginia. Mais comment? Et de quelle manière son grand-père a-t-il été mêlé à tout ça?

    C'est aidé par un spécialiste en manuscrit que Jo va mener l'enquête. Peter est un homme effacé, qui a été brisé par son mariage avec une femme de feu, qui s'est débarassée d'un homme qu'elle n'estimait pas assez consistant. Et sans parler de son ex-femme, qui rendra Jo folle de rage presque jusqu'à la fin, il y a aussi son patron, un rapace, qui ne pense qu'aux gains et à sa prétendue supériorité. Ainsi, que cela soit dans sa vie privée ou au travail, Peter ne se sent pas à sa place. C'est donc avec aucune hésitation qu'il va se lancer corps et âme dans cette chasse au trésor.

    Elle va les mener à des universités, à des groupuscules secrets, à creuser la terre pour déterrer des secrets, fouiller les archives. J'avoue avoir été souvent perdue dans leurs recherches, qui touchent à des sujets complètement inconnus pour moi, comme ces groupuscules secrets, dont Keynes faisait partie... Toutefois, j'ai décidé de mettre cette difficulté de côté, pour simplement profiter de l'histoire, qui ne comprend aucun temps mort. Au fil du temps, j'étais aussi impatiente que Jo et Peter de découvrir comment Virginia était morte, et aussi, comment Jock, son grand-père, s'était retrouvé mêlé à tout ceci au point de se donner la mort!

    Au final, si c'est peut-être un peu tiré par les cheveux, j'ai apprécié cette histoire à l'ambiance toute britannique (et je vous avouerais adoré les livres typiquement ''british'', sans pouvoir toutefois vous décrire cette ambiance), l'histoire se lit toute seule, les personnages sont terriblement attachants, certains sont clichés, mais en même temps bien construits et que tout tourne autour de cette femme à l'âme perpétuellement déchirée est un plus inévitable.

    En résumé: malgré un début un peu lent et une intrigue cherchée l'on ne sait trop où, j'ai beaucoup aimé l'ambiance, les personnages et Virginia, sans oublier ce magnifique jardin qu'on ne peut que vouloir visiter à la fin de ce roman.

     

     

     

     

     

     


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  • Avant toi - Jojo Moyes - Milady

     

    Résumé:

    Une histoire d’amour bouleversante et poignante, sur le goût de vivre, l’amour sans limite et le handicap. Un récit touchant et drôle à la fois, qui ne laissera personne indemne.

    Quand Lou apprend que le bar où elle est serveuse depuis des années, met la clé sous la porte, c’est la panique. En pleine crise, dans ce trou paumé de l’Angleterre, elle se démène pour dégoter un job qui lui permettra d’apporter à sa famille le soutien financier nécessaire. On lui propose un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. C’est alors que la jeune femme découvre Will, un jeune tétraplégique qui rêve de mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis.

     

    Mon avis: 

    Voici un livre lu dans le cadre d'une lecture commune avec Club de lecture.

     

    C'est un livre que je suis sûre que je n'aurais jamais lu sans cette lecture commune. Pour la simple et bonne raison que cela me donnait l'impresion d'être une simple petite histoire d'amour gnangna et plus.

    Un avis un peu spécial avec questions-réponses

     

    1° Qu'est ce qui vous a conduit à acheter ce livre ?

    C'est donc cette lecture commune. Sans cela, avec le prix du livre, je ne pense pas que je me le serais procuré...

    2° Quel a été votre première impression dès les premières pages ?

    J'ai directement accroché. Très vite, j'ai adoré Lou et il me tardait de découvrir Will...

    3° Cette impression s'est elle confirmé par la suite ou bien a t'elle changé ?

    Elle est complètement restée. Chaque page tournée amenait son lot d'évènements, dialogues, émotions qui forçaient à tourner la page suivante.

    4° Est-ce-que le langage utilisé ainsi que le style d'écriture vous ont plu ? Oui ? Non ? et pourquoi ?

    Oui, c'est bien écrit sans aller chercher trop loin non plus. On se laisse bercer par les mots sans effort. Je n'ai pas crocher sur des phrases mal tournées, ni vu de fautes... C'était vraiment très agréable à lire.

    5° Qu'avez vous pensé des personnages ?

    Ah Lou est une jeune femme que j'ai beaucoup aimé. Elle s'est retrouvée enfermée dans cette petite vie sans trop y avoir fait attention. Mais entre un contexte familiale lourd, une situation complexe, un petit ami poison et une peur ancrée au fond d'elle-même, Lou était prise dans un cocon qui lui semblait malgré tout agréable. Mais elle va rencontrer Will. Un homme qui avait tout pour lui et même plus que cela. Le travail, l'argent, le physique, l'envie de découvrir le monde. Tout était à sa portée avant son accident. Et c'est un homme qui ne veut pas trouver sa place dans les possibilités qui lui sont offertes. Chacun va apprendre de l'autre, et donner.

    6° Quel est votre personnage préféré dans ce livre ? pourquoi ?

    Je ne saurais le dire. Peut-être Lou, car nous suivons l'histoire de son propre point de vue. Mais Will était terriblement attachant. Il aurait été très intéressant de temps en temps suivre le fil de ses pensées.

    7° Celui que vous avez détesté ? pourquoi ?

    Aucun ne m'a profondément énervé. Mais si je devais donner un personnage qui m'a plus agacée que les autres, alors ce serait sans hésiter Treena, que j'ai trouvé terriblement dure envers Lou, qu'elle a tendance à écraser de sa supériorité. Après, c'est aussi celle qui l'a aidée à ne pas baisser les bras et qui sur la fin du livre, a été une présence indispensable. Tout le monde pense peut-être à Patrick mais de mon propre point de vu, ce personnage ne vaut tellement rien que je n'y ai pas prêté tant d'attention que cela. C'est donc à Treena, dont les actions touchent plus profondément Lou, que je pense.

    8° Imaginiez-vous une fin différente ? Si oui, laquelle ?

    Oh, je pourrais bien répondre que oui, que j'ai pleuré et pleuré et pleuré... mais.... une fin différente... vraiment je ne sais pas...

    9° Relirez-vous un titre de cet auteur ?

    Je pense avec grand plaisir!

    10° Votre avis est il positif ou négatif ? pourquoi (en quelques mots seulement)

    Très positif car, plus qu'une histoire d'amour, c'est une rencontre entre deux personnalités blessées, c'est une réflexion sur un sujet tellement sensible. On va vraiment plus loin qu'un homme et une femme qui se rencontrent et tombent amoureux. Ici, l'un et l'autre, peut-être même davantage Lou, vont découvrir des choses au fond d'eux-mêmes qu'ils ignoraient. La personne qu'ils étaient au début du roman change énormément. Et j'ai beaucoup aimé ce qu'ils sont devenus.


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  • Couverture Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates

     

    Résumé:

    "Je me demande comment cet ouvrage est arrivé à Guernesey ? Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal... "
     
    Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d'une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates...) délices bien évidemment strictement prohibés par l'occupant. 
     
    Jamais à court d'imagination, le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d'humanité Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même d'autres habitants de Guernesey , découvrant l'histoire de l'île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l'impact de l'Occupation allemande sur leurs vies... 
     
    Jusqu'au jour où elle comprend qu'elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l'invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu'elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.

     

    Mon avis:

    Un livre qu'on m'avait beaucoup conseillé. ''Tu verras, il est super''! Combien de livres ''supers'' se sont révélés être juste bien, car j'avais trop d'attente? Beaucoup. 

    Mais avec ce livre, j'ai été emportée.

    J'ai hésité sur les premières pages, où on fait la rencontre de Juliet en 1946, auteure, qui écrit à son éditeur. J'avais un peu peur que le roman se base là-dessus, et qu'elle n'a pas été mon plaisir de voir que peu à peu, les lettres avec Dawsey, habitant de l'île  de Guernesey, prenaient de plus en plus d'importance. Puis, lorsque Dawsey laisse échapper qu'il fait partie d'un mystérieux club, tout se déclanche. Juliet est passionnée par le sujet, veut en faire un article et de là, commence à correspondre avec plusieurs membres de ce fameux club qui, en réalité, se nomme:

     Le Cercle des amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates de Guernesey.

    Atchoum.

    Ce cercle, je vous laisserai le découvrir dans le livre, a donc été créé pendant le seconde guerre mondiale. On pourrait donc s'attendre à une lecture déprimante, triste, grise de ces années-là, or, même si certains moments sont durs, effectivement, notre moral ne descend pas en flèche. J'ai pour ma part été touchée  de nombreuses fois mais avec la force de caractère de tous ces personnages, qui ont toujours gardé espoir, qui se sont toujours entraidés et aimés, on ne peut pas se sentir désemparés.

    C'est pour moi la grande force de ce roman: savoir être touchant et drôle, léger et sérieux tout à la fois. On a le coeur qui se serre puis le sourire aux lèvres. C'est tout à l'honneur des auteurs qui ont su avec brio ne pas aller trop loin et savoir utiliser les bons mots aux bons moments.

    Vous parler des personnages? Ils sont tous extrêmement attachants, je n'ose vous en dire plus. Lisez!

    Concernant la forme épistolaire du roman, je tiens à dire que c'est bien la première fois qu'un roman écrit sous cette forme a réussi à me plaire. Faute aux lectures de classe peut-être, mais je me méfiais de ces lectures épistolaires. Je suis ravie de voir que j'avais juste fait de mauvaises lectures!

    Un coup de coeur, comme vous pouvez le constater. Une très belle lecture qui m'a emmenée dans les îles anglo-normandes que, j'ai honte de l'avouer, je ne connaissais absolument pas. Une île, Guernesey, qui a tout l'air d'un paradis et qui m'a donné envie de m'évader un moment.

    Bref, c'est un livre plein de fraîcheur, je vous le conseille absolument.

     

     

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