Résumé :
La vie simple d'un village de montagne, à quelques heures de train de Tôkyô, où ceux de la grande ville viennent parfois skier.
Des montagnes recouvertes de neige immaculée tout l'hiver.
Une sorte de paradis tranquille, idéalisé par les yeux d'un citadin qui cherche à se ressourcer, à la recherche d'un éden perdu.
Un riche oisif de Tôkyô y vient régulièrement en villégiature et fait la connaissance de deux femmes dont une geisha.
Mon avis: voici un livre lu dans le cadre de mes cours. J'avais un bon pressentiment avant de débuter ma lecture.
Je l'ai commencé en ne sachant pas dans quoi je me lançais. Je suis entrée dans un monde que je qualifierais de poétique. C'est un texte, il y a des dialogues. Cependant, la manière qu'a Kawabata de nous offrir ses descriptions nous entraînent dans une beauté du texte qui dépasse, selon moi, celle du roman. Car c'est beau, j'avais l'impression d'avoir une peinture devant moi quand je le lisais.
Je peux dire que c'est le 1er roman où la poésie d'un texte me fait un aussi grand effet.
Par contre, je dois avouer que je ne suis pas sûre de saisir toute la portée du texte. Je sais que Kawabata ne nomme pas le plus important, mais cela m'empêchait du coup de bien pouvoir comprendre le texte et les personnages comme j'aurais dû. Shimamura, Komako et Yôko sont des personnages décrits en surface. En vérité, on va bien à l'intérieur de chacun, mais je n'y suis pas arrivée. C'est ma grande déception: lire ce livre et ne pas vraiment le comprendre, être portée par les mots sans les saisir.
Je vais tenter de lire un dialogue de Kawabata et de Mishima, et attendre une analyse plus poussée en cours. Peut-être que je comprendrais mieux...