Résumé:

Quand Vhengeance est approché pour tuer le roi des vampires,
son mauvais côté meurt d’envie de sauter sur l’occasion. Mais
son identité secrète de sympathe est menacée, et il va devoir se
tourner vers l’unique lumière de son univers toujours plus
sombre : une femelle vampire que la corruption n’a pas
atteinte, l’unique chose qui se tienne entre lui et la destruction
éternelle.

Mon avis:

Grâce à Arcaalea, je me suis encouragée pour continuer la saga de la Confrérie. Cela faisait tellement longtemps que je m'étais arrêtée au tome 6! Heureusement, les détails reviennent vite!

Dans ce tome, on suit donc la vie de Vhengeance, le frère de Bella. C'est un métis vampire/sympathe et donc condamné à cacher sa nature s'il veut continuer à vivre parmi les vampires, qui expulsent tout sympathe dénoncé dans une colonie.

Pour combattre ses instincs sympathes, il prend des quantités astronomiques de dopamine. C'est par ce biais qu'il va rencontrer une infirmière travaillant dans la clinique d'Havers: Ehlena. Cette vampire a une vie privée très difficile, entre un père schyzophrène, une situation financière précaire et un passé aristocratique lointain et à jamais derrière elle. Ehlena est la sensibilité et l'honnêteté même. Tout le contraire de Vhengeance donc.

Lorsque les deux se rencontrent, ils voient en l'autre les qualités qu'ils n'ont pas eux-mêmes. Et c'est donc timidement, par téléphone surtout, qu'ils vont peu à peu apprendre à se connaître. Pour Vhen, la sensation d'être sale, entre son commerce de drogue et du sexe, ainsi que la prostitution qui le lie à son maître chanteur: la Princesse l'empêche de se laisser complètement aller dans la relation, et combien même il n'arrive pas à retenir ses élans envers Ehlena, la dure réalité s'impose sans cesse à lui: comment pourrait-elle accepter la vie qu'il mène et surtout, son côté sympathe? Quant à Ehlena, la dépendance qu'elle a envers son père ainsi que sa situation personnelle la lie toute seule à une vie qui ne la satisfait pas.

J'ai beaucoup aimé ces deux personnages, surtout Vhen car il offre à la fois un côté fort et puissant de part sa position de barron de la drogue et de menheur (c'est à dire le chef de l'aristocratie des vampires: la glymera) mais aussi très faible, à cause de la dopamine, de son secret (sympathe) ainsi que de la Princesse, qui l'oblige à se prostituer et à lui verser des diamants chaque mois. Ehlena m'a touchée à cause de sa situation familiale si difficile, mais qui ne l'empêche pas d'aimer son père sans aucune mesure.

Par contre, j'ai trouvé que la fin était complètement tirée par les cheveux, avec un peu trop d'artifices pour que cela ait un sens... C'est un détail, mais c'est toujours agaçant que le négatif d'un récit se trouve à la toute fin...

Le point positif, par contre, est l'importance qu'ont deux autres couples dans l'histoire, c'est-à-dire Kolher et Bella, ainsi que John et Xhex sans oublier la présence de plus en plus menaçante de Fhléau.

En résumé, malgré quelques bémols, j'apprécie toujours de lire cette saga qui sait faire entrer peu à peu de nouveaux personnages et permet un rafraîchissement que l'éternel structure du nouveau grand amour par tome n'apporte pas. Le fait également que Fhléau remplace les éternels nouveaux chefs éradiquateurs me plaît aussi beaucoup.

En bref, une série qui m'a toujours l'air prometteuse et je continuerais donc avec le 8 avec plaisir!