Résumé: Drizzt est un elfe noir, un drow, né en Outreterre, un monde souterrain où abondent les créatures maléfiques et où le pouvoir s'obtient par la guerre ou le meurtre. L'honneur, l'amitié, l'amour n'y ont pas leur place. Drizzt y fait le rude apprentissage d'une vie de servitude au sein d'une société où chaque maison est dirigée par une matrone. Bien qu'il ait été élevé dans un système de valeurs totalement perverti et qu'il soit rompu à l'art du combat, Drizzt prend peu à peu conscience qu'il n'est pas comme les autres drows. Il aspire à une vie différente et refuse de devenir un assassin au service de sa maison. Mais il sait que, s'il veut survivre, il doit dissimuler et peut-être nier sa véritable nature. Jusqu'au jour où cela ne suffira plus. Et ce jour-là, Drizzt devra se battre seul contre tous.

Mon avis: Je pense que si je n'avais pas commandé ce livre pour qu'un proche le lise, je ne l'aurai pas parcouru moi-même. Je n'avais jamais lu de Milady et rien que l'idée de m'aventurer dans une longue série me décourageait d'avance. Tant pis, je me suis lancée!

Avec Drizzt, nous découvrons un monde peint en noir, dans le noir, des personnages noirs, un habitat noir. Tout ceci au sens propre comme au figuré.

Drizzt est un elfe noir et elevé en tant que tel. Dès son plus jeune âge, il est formé à haïr tant les êtres de la surface que son propre voisin, à se battre, à exceller et surtout, le plus important de tout, à devenir meilleur que les autres tout en adorant la déesse araignée. Dans ce monde fermé, Drizzt grandira et perdra son innocence.

La découverte et la réalité de sa vie lui apparaîtront petit à petit... la question est la suivante: s'adaptera-t-il? Et dans le cas contraire, fera-t-il comme Zak ou luttera-t-il?

Ce 1er tome pose les bases de ce que sera la suite. Nous y découvrons le personnage de Drizzt tel qu'il nous apparaîtra certainement dans les prochains tomes.

J'avoue à avoir eu du mal au début car je ne voyais pas le fil conducteur de l'histoire. J'avais au contraire l'impression qu'il n'y en avait pas. Mais je pris patience et sans que je m'en rende compte, j'ai finalement été complètement prise par Salvatore. La qualité du texte m'a dès le début énormément plu (chez Milady, nouvelle traduction) et une fois que l'histoire a démarré, j'ai eu de la peine à m'arrêter.

J'ai vraiment apprécié le personnage de Drizzt. Innoncent et chaleureux, mais aussi naïf et hésitant. Il caractérise bien la personne qui grandit et découvre la réalité de la vie. C'est l'enfant qui veut s'accrocher à son petit monde mais qui, pour vivre, n'a pas le choix. Il doit ouvrir les yeux et aller de l'avant. Malheureusement, cet avant n'est peut-être pas un monde pour lui.

En résumé: peut-être pas un coup de coeur, mais assurément une merveilleuse démonstration de fantasy à l'état pur. La suite m'attend au pied du lit.

Salvatore existe aussi en BD.

Tout d'abord, j'ai été assez rebutée par les dessins, entièrement faits à l'ordinateur. Je ne les trouvais vraiment pas beaux mais au bout d'un moment, je me suis habituée. Et puis Guenhwyvar était fidèle à l'image que je m'étais faite d'elle! Je la trouve tout simplement magnifique.

Concernant la BD, je pense sincèrement que si je n'avais pas déjà lu le livre avant, j'aurais eu de la peine à m'en sortir. En effet, elle est le résumé du livre. Alors certes, elle est très bien faite. Les éléments principaux y sont et vu l'épaisseur du livre, j'ai trouvé la démarche assez bien réussie. Mais il y avait beaucoup de détails qui aidaient à comprendre Menzoberranzan mais qui n'apparaissent pas ici.

Pour ma part, je dirais que la BD est excellente pour des personnes qui, comme moi, veulent se rafraîchir la mémoire!

Ce premier tome des aventures de Drizzt a été lu en lecture commune avec deux autres personnes:

 Kincaid40

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ainsi que de Falline, qui poste donc son billet sur mon blog:

"La légende de Drizzt" est une série de fantasy éditée chez Milady, il y a quelques années déjà. J'avais eu l'occasion de la croiser sans jamais m'y arrêter : la proposition de lecture commune de Samlor m'a permis d'enfin découvrir ce très riche univers :

Tout le monde connait les elfes, au moins de nom, mais qui connait les elfes noirs? Salvatore met un place tout un univers souterrain autour de ce peuple violent, cruel et agressif. Notre héros, Drizzt, est un elfe noir mais il a d'autres idéaux et un sens certain de l'honneur : il ne ne sent pas à sa place dans la ville de Menzoberranzan où vit son clan. Ce premier roman met en place le monde natal de Drizzt et nous en explique les codes. Il nous explique aussi comment le jeune elfe noir a été élevé et comment il a pu survivre à sa famille. D'une certaine façon l'aventure commence à la fin de ce premier roman et l'envie de lire la suite me démange déjà!!!!!
J'ai trouvé le roman très bien construit, alternant heureusement action et explications, sans temps mort ni blabla. L'univers et sa mythologie est cohérent et s'intègre parfaitement à ce que chacun sait des elfes, des gobelins, des nains...
Une tres bonne découverte donc et vivement la suite.'' Par Falline