Résumé:

Pirate, voleur, menteur, mercenaire, séducteur, bretteur… autant de qualificatifs qui conviennent parfaitement pour décrire Darian Frey. À bord de son aéronef, il est le chef d’une petite bande d’aventuriers vivant chichement d’activités illégales. Notre ami est très loin du portrait du héros, et il s’en contente parfaitement. La fin justifiant les moyens, son équipage s’en sort toujours avec les moyens du bord : arnaque, magie noire, lames bien affûtées… Courir très vite peut aussi s’avérer utile, souvent. L’important, c’est de faire profil bas, et que son aéronef ait assez de fuel pour voler.
 Bref, le cap’taine est beaucoup de choses… mais sûrement pas un assassin de sang froid. Pourtant, à la suite d’un casse facile qui augurait pourtant le meilleur pour leur compte en banque, tout dérape : Frey gagne le titre d’ennemi public numéro un, pourchassé par toutes les forces de la Coalition. Cette histoire puant la conspiration à plein nez, Frey devra faire preuve de toutes ses capacités criminelles pour éviter la corde.

Mon avis: 

Un livre oublié dans ma pal depuis presque 2 ans. Possible... je ne vais pas m'étaler sur le sujet, beaucoup connaissent ce problème. Pour le coup, je remercie mon homme de l'avoir choisi pour moi dans ma ''petite'' aheeeem bibliothèque poche des livres non lus (problème-de-lecteur)

En le commençant, j'ai tout d'abord été séduite par l'ambiance, les personnages... Frey, un capitaine complètement irresponsable, doué pour se jeter la tête la première dans des histoires impossibles, entouré d'un équipage de naufragés de la vie...

Très vite cependant, j'ai trouvé que les chapitres s'articulaient très mal entre eux. J'entends par-là que nos personnage voyagent beaucoup au début, et j'avais l'impression de regarder des épisodes TV, où chaque épisode se déroulait dans un certain lieu, avec une action précise. Et ces épisodes s'articulaient mal entre eux. Pas de fluidité dans le récit, c'était très haché. J'ai donc poursuivi ma lecture, en m'encourageant. Heureusement, dès le moment où l'histoire est véritablement lancée, où Frey décide de défendre sa peau et celle de son équipage, là, j'ai enfin pu me glisser dans le livre et passé un excellent moment.

Car oui, Frey est peut-être du genre à commettre des faux pas, à observer un comportement plus que limite tant envers son équipage que les femmes en général, mais rien ne le préparait à se faire rouler dans la farine. Et lorsque tout le monde veut sa peau, que ce soit des privés ou la Marine de la Coalition, on a intérêt à courir vite.
Pour Frey, il s'agira de remonter la chaîne du complot qui se trâme... contre lui? Ou pas vraiment?
Il s'agira également pour lui de ''réellement'' devenir le capitaine qu'il aurait dû être depuis longtemps. Cette aventure, qui le mènera bien des fois aux portes de la mort par pendaison, fusillade et compagnie, lui permettra donc de changer et de revoir très sérieusement ses priorités. Le Frey de la fin du livre est très loin de celui du début.

Pour les membres de l'équipage aussi, cette aventure leur permettra de se faire une belle et honnête place sur le Ketty Jay avec un démoniste, une étrange navigatrice, un pilote niais et un autre excessivement peureux, sans oublier le chirurgien alcoolique et l'étranger silencieux. Une bien belle bande, quand on y réfléchit!

Toutefois, ce qui reste, à mes yeux, le point fort du livre, est l'univers lui-même. J'ai adoré voyagé dans des aéronefs, avoir des combats au pistolet ou à l'épée, passer du temps avec des pirates pas si efficaces que cela, changer sans cesse de lieux et au final, retrouver une société qui n'a pas vraiment su s'innover. C'était nouveau pour moi, et j'ai adoré.

En résumé: avec Frey T1, vous avez des situations improbables, de l'action, des personnages atypiques, une ambiance originale et j'en passe et des meilleures. Un bon roman qui, s'il n'est pas non plus extraordinaire, permet de s'évader le temps de quelques pages parmi les aéronefs de Vardia.