Résumé:

Et si Virginia Woolf ne s'était pas suicidée le 28 mars 1941 ?
En octobre 2008, Jo Bellamy, jeune paysagiste américaine, arrive à Sissinghurst, dans le Kent, pour étudier le célèbre jardin blanc créé par l'amie de Virginia Woolf, Vita Sackville-West.
Un jour après l'annonce de son départ, son grand-père Jock, d'origine britannique, se suicide. Jo découvre qu'il avait lui-même travaillé dans ce jardin pendant la Seconde Guerre mondiale et décide de profiter de son voyage pour comprendre son geste.
À Sissinghurst, Jo découvre par hasard un journal intime parmi les archives des jardiniers. L'étiquette porte le nom de son grand-père, mais, en le déchiffrant, elle doit se rendre à l'évidence : ce journal n'est pas le sien.
Soupçonnant son auteur d'être Virginia Woolf, elle file le faire expertiser chez Sotheby's. Là, on lui concède que le style et les thèmes rappellent en effet Woolf... à un détail près : les dates.
Le 28 mars 1941, Virginia a rempli ses poches de pierres avant d'aller se noyer dans l'Ouse. Or le journal commence le 29. Des détails du journal amènent Jo à jouer avec cette idée : et si Virginia Woolf ne s'était pas suicidée ?
Si on l'avait tuée ? D'Oxford à Cambridge, de demeures prestigieuses en bibliothèques légendaires, dans des jardins dont la splendeur dissimule d'obscurs secrets, Jo traque la vérité sur les derniers jours de la romancière. Mais elle n'est pas la seule, et bientôt le journal est volé...

Mon avis:

J'ai choisi ce livre pour son lien avec Virginia Woolf. J'avais lu ''24h. dans la vie d'une femme'' et je dois avouer la complexité de son oeuvre, et donc d'elle-même, ce qui m'avait beaucoup intriguée à l'époque.

Il faut savoir qu'on a retrouvé le corps de Virginia Woolf 1 mois après sa disparition. L'auteure part donc du postulat qu'il a pu se passer quelque chose d'autre pendant ce mois-ci. Et si elle n'était pas morte le 28 mars, mais quelques jours plus tard?

Au début du récit, j'ai eu quelques problèmes à bien rentrer dans l'histoire. Heureusement, au bout d'un moment, le vif du sujet vient au premier plan et à partir de là, j'ai eu beaucoup de plaisir.

Nous suivons donc Jo, une jardinière très talentueuse qui a été dépêchée par son employeur milliardiaire américain pour d'étudier le Jardin Blanc, qui se trouve en Angleterre, afin de pouvoir le reproduire aux Etats-Unis. Ce jardin est très connu, car réalisé par Vita Sackville-West (amie de Virginia) et son mari Harold. Les questions sont nombreuses dans la tête de Jo, car 2 jours après avoir annoncé à son grand-père qu'elle allait dans le Sussex, il s'est suicidé, visiblement pris de remords... Or, il a grandi à côté de ce fameux jardin et n'est parti aux Etats-Unis qu'après la guerre. Y a-t-il un lien entre le grand-père de Jo et ce jardin?

Le début de ce livre commence en douceur par l'arrivée de Jo au Jardin Blanc, par ses recherches sur son grand-père et de fil en aiguille, à Virginia Woolf. C'est, pour moi, la partie la plus difficile du livre, car on voit difficilement le fil rouge et comment ou quand est-ce que l'histoire prendra son envol.
Pour autant, dès le moment où Jo trouve un cahier, qui semble appartenir à son grand-père mais qui, en réalité, a été écrit par une personne anonyme, tout se débloque. Jo va très vite comprendre que ce journal, qui commence le 29 mars, a été écrit par Virginia. Mais comment? Et de quelle manière son grand-père a-t-il été mêlé à tout ça?

C'est aidé par un spécialiste en manuscrit que Jo va mener l'enquête. Peter est un homme effacé, qui a été brisé par son mariage avec une femme de feu, qui s'est débarassée d'un homme qu'elle n'estimait pas assez consistant. Et sans parler de son ex-femme, qui rendra Jo folle de rage presque jusqu'à la fin, il y a aussi son patron, un rapace, qui ne pense qu'aux gains et à sa prétendue supériorité. Ainsi, que cela soit dans sa vie privée ou au travail, Peter ne se sent pas à sa place. C'est donc avec aucune hésitation qu'il va se lancer corps et âme dans cette chasse au trésor.

Elle va les mener à des universités, à des groupuscules secrets, à creuser la terre pour déterrer des secrets, fouiller les archives. J'avoue avoir été souvent perdue dans leurs recherches, qui touchent à des sujets complètement inconnus pour moi, comme ces groupuscules secrets, dont Keynes faisait partie... Toutefois, j'ai décidé de mettre cette difficulté de côté, pour simplement profiter de l'histoire, qui ne comprend aucun temps mort. Au fil du temps, j'étais aussi impatiente que Jo et Peter de découvrir comment Virginia était morte, et aussi, comment Jock, son grand-père, s'était retrouvé mêlé à tout ceci au point de se donner la mort!

Au final, si c'est peut-être un peu tiré par les cheveux, j'ai apprécié cette histoire à l'ambiance toute britannique (et je vous avouerais adoré les livres typiquement ''british'', sans pouvoir toutefois vous décrire cette ambiance), l'histoire se lit toute seule, les personnages sont terriblement attachants, certains sont clichés, mais en même temps bien construits et que tout tourne autour de cette femme à l'âme perpétuellement déchirée est un plus inévitable.

En résumé: malgré un début un peu lent et une intrigue cherchée l'on ne sait trop où, j'ai beaucoup aimé l'ambiance, les personnages et Virginia, sans oublier ce magnifique jardin qu'on ne peut que vouloir visiter à la fin de ce roman.

A l’initiative de Sophie

Chaque mardi une petite citation tirée de la page 31 de ma lecture du moment.

Résumé:
En octobre 2008, Jo Bellamy, jeune paysagiste américaine, arrive à Sissinghurst, dans le Kent, pour étudier le célèbre jardin blanc créé par l'amie de Virginia Woolf, Vita Sackville-West.

Un jour après l'annonce de son départ, son grand-père Jock, d'origine britannique, se suicide. Jo découvre qu'il avait lui-même travaillé dans ce jardin pendant la Seconde Guerre mondiale et décide de profiter de son voyage pour comprendre son geste.

À Sissinghurst, Jo découvre par hasard un journal intime parmi les archives des jardiniers. L'étiquette porte le nom de son grand-père, mais, en le déchiffrant, elle doit se rendre à l'évidence : ce journal n'est pas le sien.

Soupçonnant son auteur d'être Virginia Woolf, elle file le faire expertiser chez Sotheby's. Là, on lui concède que le style et les thèmes rappellent en effet Woolf... à un détail près : les dates.

Le 28 mars 1941, Virginia a rempli ses poches de pierres avant d'aller se noyer dans l'Ouse. Or le journal commence le 29. Des détails du journal amènent Jo à jouer avec cette idée : et si Virginia Woolf ne s'était pas suicidée ?

Si on l'avait tuée ? D'Oxford à Cambridge, de demeures prestigieuses en bibliothèques légendaires, dans des jardins dont la splendeur dissimule d'obscurs secrets, Jo traque la vérité sur les derniers jours de la romancière. Mais elle n'est pas la seule, et bientôt le journal est volé...

Citation p.31

<<-Il pleut?
- Oui, il pleut.
- Alors il y a de la rosée dans vos cheveux.
- De la fumée de cigarette, plutôt. Je suis dans la salle à manger de l'hôtel. - Elle inspira péniblement. - Gray, y a-t-il une raison précise à votre appel?>>

Lectures passées

504 pages

376 pages

387 pages
1ère partie

(chronique)

394 pages

(chronique)

56 pages

319 pages

509 pages

146 pages

190 pages

Lectures en cours

Au total, j'aurai terminé 6 livres, 2 mangas, 1 bd, et avancé dans 1 livre et un autre manga.

Soit 2786 pages!!

Sur mon prévisionnel, j'ai lu 7/12, ce qui est déjà mieux que les dernières fois!

Le mois prochain étant celui de Décembre, je ne suis pas sûre d'arriver à faire des merveilles...

Bonnes lectures à tout le monde!!!

Résumé:

Comme tous les mâles de la famille Bedwyn, Aidan a une réputation de froide arrogance. Mais ce fier gentleman possède aussi un coeur loyal et passionné, et c'est cette loyauté qui a amené le Lord Colonel Aidan à Ringwood Manor pour honorer la requête d'un soldat mourant. Ayant promis d'assurer le confort et la protection de la soeur de cet homme, Aidan ne s'attendait pas à trouver une femme têtue, féroce et indépendante qui ne veut pas de sa protection... et encore moins aux sentiments que cette créature éveille en son coeur.

Quand un parent menace de jeter Eve hors de chez elle, Aidan lui fait une offre qu'elle ne peut refuser : l'épouser... juste pour sauver sa maison. Mais alors que tout Londres attend avec impatience la transformation de la nouvelle Lady Aidan Bedwyn, une chose des plus étranges se produit : d'un toucher, d'une étreinte brûlante, l'"arrangement" d'Aidan et d'Eve est sur le point de se transformer... en quelque chose d'un peu surprenant. 

Mon avis:

Voici une lecture faite dans le cadre d'une lecture commune sur le groupe facebook: lecture commune découverte

S’il y a un genre que je ne lis plus depuis plusieurs années, c’est de la romance. Mais là, sur le groupe facebook, je me suis dit que ce serait sympa de lire autre chose que ce que je lis d’habitude.

J’ai donc commencé ce livre en pensant me faire une séance de 3h. de lecture. Il se trouve que j’ai fait 6h. et que je l’ai fini le jour même. Ca se lit tout seul.

On commence l’histoire sur un champ de bataille, où Aidan, colonel, se trouve parmi les nombreux morts qu’a laissé la bataille derrière elle. Une bataille gagnée, mais qui a prit la vie de Percy, un jeune capitaine qui a sauvé la vie d'Aidan 2 ans auparavant. Aidan entend les derniers mots de Percy, qui lui demande d’aller avertir en personne sa sœur de sa mort et de la protéger. Aidan promet, et c’est ainsi qu’un mois plus tard, il fait la connaissance d'Eve.

Cette dernière vit dans un beau manoir, avec quantité de serviteurs dont personne ne voulait et des orphelins qu’elle a recueuilli. Or, la mort de Percy, en plus de lui prendre un être qu’elle aimait énormément, la fera chasser de chez elle si elle ne se marie pas très vite. C’est ainsi qu'Aidan et Eve lient leur destin, pensant faire un mariage blanc.

Mais voilà, ils sont tous les deux très orgeuilleux, Aidan est frère de Duc et Eve, sans aucun titre. De fil en aiguille, ils vont sans cesse se voir, passer du temps ensemble et apprendre à se connaître. Eve se révèle pleine de ressources, avec un caractère plus qu’affirmer, et avec un cœur trop généreux. De son côté, Aidan dévoile peu à peu certains pans de sa personnalité qui fait qu’on ne peut que l’apprécier.
S’ils semblent au fil du temps se rapprocher l’un de l’autre, des quiproquos, la fierté, des problèmes de communication font qu’ils sont comme des amants qui tantôt s’attirent, tantôt se repoussent. Ils n’arrivent jamais longtemps à rester sur la même longueur d’onde.

J’ai beaucoup aimé ce livre même si pour moi, il n’échappe pas aux clichés de la romance et à une fin très rapide et presque facile si on regarde en arrière dans le récit. Mais voilà, le cadre était très agréable, les personnages attachants, l’écriture très facile et on s’échappe quelques heures dans une très belle histoire !

Les autres: Galleane, Amoureuse des livres, Simi

Résumé:

La guerre est en marche. Aidés par des démons, les drows s'apprêtent à envahir Castelmithral et les royaumes environnants. Drizzt et ses compagnons représentent le seul rempart. Sauf s'ils parviennent à se rallier les opposants de la Maison Baenre : les mages du clan Harpell et les gnomes. Mais l'aide la plus précieuse sera aussi la plus inattendue. Car les elfes noirs sont à l'image de leur déesse : maléfiques, mais aussi terriblement imprévisibles et versatiles.

Mon avis:

Me voici donc arrivée au 9^ème tome ! J’arrive gentiment au bout, étant donné que le dernier tome, le 13^ème, est paru dernièrement.

Drizzt, Cattie-Brie, Bruenor et Régis se préparent fermement à accueillir les drows, qu’ils savent se préparer à envahir Castelmithral. Drizzt et Cattie-Brie savent avoir gagné du temps, dans le tome précèdent, mais ils ont également conscience que ce n’est pas la confusion qu’ils ont semé à Menzoberanzan qui les retiendra longtemps.

Dans ce tome, on est beaucoup sous terre, où l’on suit les préparatifs de matrone Baenre et le chaos qu’il règne en Outreterre. Car la magie ne fonctionne plus. Cela affecte tout le monde, y compris en surface, mais c’est particulièrement les drows, qui se trahissent à qui mieux mieux et dépendent beaucoup d’elle pour qui la situation devient particulièrement critique. Elle empire même lorsque matrone Baenre se rend compte qu’une Maison possède encore cette magie…

En surface, Cattie-Brie et Drizzt se cherchent un peu…. Cattie-Brie apprend à apprivoiser son épée tandis que Drizzt doit tenter de sauver Gwenwyvar. La situation est plus que tendue.

Voilà en quelques mots le contexte de ce 9^ème tome. Je dois dire que ce n’est pas mon préféré… Car pendant toute la première moitié du livre, on attend le combat qu’on sait venir et il arrive d’un coup, après un saut en avant de quelques jours. Puis c’est la guerre pendant le reste de l’histoire, sans grand frisson… Et puis les interrogations de Drizzt ou même de Dame Alustriel sont très répétitives… C’était un peu plat je dois dire. J’ai lu mais sans trop réussir à me passionner. Toutefois, c’est toujours agréable de se rendre compte à quel point c’est vite lu et facile à parcourir. Les descriptions ne sont pas trop longues, les scènes changent assez souvent, les personnages sont nombreux et beaucoup nous sont inconnus. Et j'aime beaucoup Drizzt! Alors impossible de passer un mauvais moment.

En bref, même si j’ai apprécié de retourner un peu en Outreterre, j’ai été un peu déçue par ce tome et espère avoir un peu plus de frisson dans le suivant !

Merci à Falline de m'avoir encore une fois attendue ^^'

  Marathon Lecture # 3

  Voici comment Candyshy organise le marathon:

Dates choisies : Jeudi 7 à 18h, Vendredi 8, Samedi 9, Dimanche 10 et Lundi 11 Novembre 2013 à 0h00                

Merci à Isallysun pour ce rendez-vous de la toile, deux fois par mois pour faire le point sur nos challenges livresques en cours!

Pour le challenge: Baby-challenge Fantasy 2013, j'ai lu Kushiel T1 de

Jacqueline Carey! Ca me ramène à 8/20! Je l'inscris aussi dans mon challenge des série en folie, car je vais la continuer... ^^

Et............. c'est tout!!! Youpiii que d'avancement ^^'

Allez, bon courage à tous pour ces challenges!!!