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Résumé:
Ça s'est passé comme ça.
J'ai été volée dans un aéroport.
Enlevée à tout ce que je connaissais, tout ce qui était ma vie.
Parachutée dans le sable et la chaleur.
Tu me voulais pour longtemps.
Et tu voulais que je t'aime.
Ceci est mon histoire.
Une histoire de survie.
Une lettre de nulle part.Mon avis:
Un énième merci à ma chère Camille pour m'avoir offert ce livre. Comme je l'ai dit pendant ma lecture, ce n'est pas un livre que j'aurais lu de moi-même. Et étant donné que ce livre a été un coup de coeur, je suis plus qu'heureuse de l'avoir découvert.
Ce roman offre au lecteur un panel de sentiments contradictoires.
En effet, à priori, lorsqu'il y a enlèvement, l'on ressent de la peine pour la victime, et de la colère envers le ravisseur. On se demande ce qu'il a pu se passer dans la tête de ce dernier pour qu'il en arrive à cet extrémité. On veut le voir en prison pour des années et des années.
Ou comment voir dans l'entier le tableau qu'offre le syndrome de Stockholm.
Ce roman est épistolaire. C'est Gemma, la victime, qui s'adresse à Ty, son ravisseur. Ce dernier l'a enlevée en plein aéroport pour l'emmener au milieu du désert. Et de la peur de se faire tuer, de la haine à se retrouver là, loin de sa vie, en prison au milieu de nulle part, Gemma commence à connaître Ty, Elle apprend son histoire et comment elle-même y est entrée. Elle découvre en lui autre chose que le monstre qu'elle croyait qu'il était.
Lorsqu'on arrive à la fin du roman, lorsque arrive ce moment où l'on pourrait nous, en tant que lecteur, juger Ty et ''le condamner au bûcher'' eh bien.... cela se révèle plus compliqué que prévu.
Un magnifique roman sur ce lien qui peut se créer entre un ravisseur et sa victime, une histoire pleine d'émotions qui manipule le lecteur à tel point qu'au final, moi, je ne savais plus trop quoi penser ou si ce que je ressentais était juste. Rien n'est tout blanc ou noir. La nuance est de mise, ce roman le met bien en avant.
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Résumé:
Loulou est un loup qui sent le chocolat. Suite aux moqueries de ses amis face à sa différence, il décide de camoufler son odeur en se jetant dans les égouts, dans la mare aux cochons et dans une flaque de cambouis. Il finit par sentir très mauvais et se retrouve plus seul que jamais.
Mon avis:
Un grand merci à Elan Vert et Babelio pour la réception de ce livre. J'avais flashé sur la couverture et le titre! J'ai donc eu beaucoup de plaisir à découvrir cet album!
Un très joli album, où l'on suit Loulou qui veut à tout prix arrêter de sentir le chocolat pour que les autres cessent de se moquer de lui. Il va donc tout faire, tout essayer pour avoir une autre odeur. Le résultat? Ce sera pire qu'avant! Une jolie façon d'expliquer aux enfants qu'être différent des autres, cela peut être difficile, mais ce n'est pas en essayant de devenir quelqu'un d'autre que cela ira mieux. S'accepter tel qu'on est, c'est le plus important!
Et quoi de mieux pour le dire que de suivre les aventures de Loulou qui sent le chocolat! Cela parle à tout le monde ça, le chocolat!
On voit presque le ''coup de crayon'', ce qui rend le dessin très sympathique. C'est simple, joli, grand, avec une petite partie pour le texte sur chaque page. L'ensemble est très captivant pour le regard.
En résumé, une très jolie histoire, de beaux dessins et un chouette moment pour nos chers bambins!
Dès 5 ans...
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(chronique)
Un thriller dans le milieu des sciences natrelles! :D
Un policier qui se laisse lire mais qui ne restera pas gravé dans les Annales
(chronique à venir)
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Résumé:
Il s'appelle Marko Voronine. Il est en danger. La mafia le poursuit.
Il croit trouver refuge sur Belz, une petite île bretonne au large de Lorient coupée de tout sauf du vent. Mais quand le jeune Ukrainien débarque du ferry, l'accueil est plutôt rude. Le métier du grand large en a pris un coup, l'embauche est rare sur les chalutiers et les marins rechignent à céder la place à un étranger.Et puis de curieuses histoires agitent en secret ce port de carte postale que les locaux appellent "l'ile des fous". Les hommes d'ici redoutent par dessus tout les signes de l'Ankou, l'ange de la mort, et pur Marko, les vieilles légendes peuvent se montrer aussi redoutables que les flingues de quelques tueurs roumains.Mon avis:
Merci aux éditions Point et Babelio pour le livre!
Avec ce livre, je ne savais vraiment pas dans quoi je me lançais. Auteur inconnu, résumé intriguant...
A la sortie de ma lecture, je me retrouve un peu partagée, même si c'est la bonne impression qui domine.
Marko est un clandestin ukrainien qui pénètre sur le territoire français avec d'autres personnes. Mais le voyage se passe mal, et Marko se retrouve avec des mafieux en colère après lui, qui veulent tant récupérer l'argent avec lequel les clandestins se sont enfuis que pour se venger de l'échec du voyage.
Il finit par trouver refuge sur une petite île française, où tout le monde se connaît et où la superstition a encore toute sa place. Sa venue va aviver les tensions, et Marko va avoir une peine folle à se faire une place, au milieu de pêcheurs en colère, jaloux de sa venue, soupçonneux quant à sa situation personnelle...
Puis c'est un meurtre qui se produit, Marko sent le piège se refermer autour de lui. Tous les soupçons se portent sur lui sans pour autant que quiconque n'ose le menacer directement de quoique ce soit. Et la mafia qui se rapproche chaque jour davantage de sa cachette...
Le huis-clos est très bien rendu, avec une île, des personnages qu'on finit par bien connaître, un climat sombre et tendu, la crainte de la mort planant sur chacun d'entre eux. L'ambiance s’alourdit de pages en pages... la superstition devenant de plus en plus tangible. C'est un vrai plus pour ce polar!
Et pourtant, j'ai eu de la peine à rentrer dans l'histoire, à m'attacher aux personnages... C'est un petit peu comme si j'étais restée en retrait.Marko passe par toutes les émotions. Sa peur s'émousse en se rendant compte de la petitesse de l'île. Mais ensuite, il voit bien l'hostilité grandissante des habitants de Belz et ce meurtre et cette enquête... Sans oublier les mafieux... La peur le reprend, plus forte que jamais. Et si ce qu'il devait craindre était ailleurs? Il incarne parfaitement le rôle du traqué, innocent mais incapable de faire entendre sa voie.
Un polar qui traite de sujets d'actualité très délicats: la clandestinité, la peur de l'autre... L'Ukraine même. Un polar très actuel, qui, même s'il n'a su totalement me convaincre, a su mettre en avant des problèmes aussi délicats qu'importants, le tout dans une ambiance de huis-clos parfaitement rendue.
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Dates choisies :
Jeudi 5 à 07h00, Vendredi 6, Samedi 7, Dimanche 8, Lundi 9 Mars 2015 à 23h59
Principe :
C'est d'abord un moyen de se retrouver autour de nos lectures et de papoter sur nos avancements, nos histoires (contenu, personnages et autres...), nous raconter comment cela se passe pour vous (pose thé, gâteau, bonbons etc...) chacun à le choix de ses lectures, un moyen de se poser et de passer un temps défini à lire.... Vous avez bien évidemment le droit de faire des pauses et de manger (on n’est pas au bagne non plus).--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Que me veux-je, que me veux-je... :P
Je vais commencer par.... continuer mon livre en cours:
Puis, lorsque, plus rapide que la lumière, je l'aurais terminé, je continuerais avec:
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Jeudi:
p.75 à 158
Vendredi:
Physiquement, c'était une journée sans. J'ai pu lire le soir et avancé jusqu'à la page 195!
Samedi:
Insomnie bonjour, j'ai pu bien lire ce matin entre 5 et 6h. avant de réussir à me rendormir! Merci au chat pour le réveil à 9h. grrrrr
Et voilà fini p.394! Pas top top cette lecture, mais ça a passé.
Je continue avec:
Je m'arrête à la p.165 pour ce soir!
Dimanche:
J'ai fini "Le ver à soie" ce soir, 23h.! Soit 568 pages de pliées ;) Il était un poil en-dessous de "L'appel du coucou". J'espère que le suivant ne prendra pas la même durection, ce serait dommage.
Bilan: 857 pages
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Résumé:
Une équipe d'archéologues massacrée en pleine jungle amazonienne...
Les caisses contenant leurs découvertes acheminées au Muséum d'histoire naturelle de New York... et oubliées dans un sous-sol. Meurtres au Muséum d'histoire naturelle de New York. Quelques années plus tard, le musée annonce une exposition consacrée aux superstitions et croyances mystérieuses des peuples primitifs. Mais les préparatifs sont troublés par une série de crimes aussi sanglants qu'inexplicables.
Le criminel : un homme ou une entité inconnue ? Une menace terrifiante hante les couloirs et les salles du Muséum, un meurtrier d'une force et d'une férocité inouïes. On parle même d'un monstre. De quoi éveiller la curiosité d'Aloysius Pendergast, du FBI, expert en crimes rituels...Mon avis:
Voici mon 2ème Preston/Child. J'avais commencé avec ''La chambre des curiosités'', la 3ème affaire de Pendergast.
Tant qu'à continuer, autant le faire avec le 1er tome!J'aime tout particulièrement cette ambiance de musée et de sciences naturelles! Tout de suite, cela donne un cadre relativement différent d'autres thrillers que j'ai pu lire. Autour des sciences naturelles, les thématiques sont nombreuses. Autant dans ''la chambre des curiosités'', cela touchait à la pierre philosophale, autant ici on se rapproche de la bio-génétique. Et pas besoin de connaissances dans le domaine pour prendre plaisir à la lecture!
Le début a été très long à mettre en place. Jusqu'à ce que Pendergast apparaisse, j'ai eu le temps de ronger mon frein, me demandant quand est-ce que cela allait vraiment démarré.
Pour autant, il faut avouer que Preston/Child savent préparer la scène.
On suit d'abord un scientifique en Amérique, à la recherche d'un peuple disparu. Puis, on tombe sur des caisses dans un entrepôt, on suit deux enfants qui s'égarent dans le musée, puis on rencontre un des personnages principaux: Margot. C'est la panique au musée, on vient de trouver... des cadavres. Le cadre est posé.
Quand Pendergast débarque, il découvre l'ambiance lourde du musée, les intérêts de chacun, les divers personnages plus égoïstes et secrets les uns que les autres. Les meurtres sont ignobles, à tel point que la théorie du monstre du musée, une bête, circule bientôt dans et hors des murs du musée. Et comme si cela ne suffisait pas, la mort continue de frapper et Pendergast a bien du mal à se faire entendre dans ce musée, dont les dirigeants ne veulent qu'une seule chose: maintenir l'ouverture d'une immense exposition prévue la semaine suivante. Des meurtres? Un monstre dans le musée? Ceci n'est pas important pour eux.
Heureusement, tous les employés du musée ne pensent pas de la même façon. Il y a donc Margot, une étudiante en train de préparer son mémoire sous la direction du docteur Frost, un scientifique aux théories contestées notamment par les dirigeants du musée, mais dont la curiosité s'est éveillée suite aux découvertes que lui apportent Margot et le journaliste Smithback, censé écrire un livre sur l'exposition. Bientôt, ses théories farfelues sur l'évolution trouve écho dans ce qu'il se passe au musée, et une certaine expédition menée des années auparavant en Amérique semble receler bien des secrets qui pourrait les aider à mieux comprendre
J'ai trouvé dommage que la théorie de la ''bête'' aille aussi loin. C'était vraiment trop. Ceci dit, sur le dernier tiers, voire quart du livre, un huis-clos glaçant se met en place et je dois dire que je me suis régalée. Avoir lu ce passage le soir était juste parfait! L'horreur au musée!
Je ressors donc ravie, mais avec une petite déception concernant le fond du roman. C'était trop, mais au final, bien mené. Et cette fin, vraiment, ce n'était que du plaisir.
Je lirais de sûr le second épisode des enquêtes de Pendergast! Un agent du FBI aristocrate du Sud, cela ne se refuse pas!
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